Le buzz des Etats-Unis : Airbnb vaut bien 25 milliards de dollars

Encore 100 millions de dollars. Airbnb, le site de location entre particuliers, a bouclé en fin de semaine dernière une nouvelle levée de fonds valorisant l’entreprise 25,5 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’il y a un an, mais autant que lors de son dernier tour de table cet été. Un montant qui devrait rassurer les investisseurs, alors que les doutes s’accumulent sur les valorisations très élevées des start-ups non cotées de la Silicon Valley.

Basé à San Francisco, Airbnb a rassuré les investisseurs en leur présentant des comptes en forte croissance, dont la presse américaine s’est faite l’écho. Au troisième trimestre, l’entreprise a ainsi généré deux fois plus de revenus et enregistré deux fois plus de réservations qu’à la même période l’année passée (23,8 millions de nuits ont été réservées par son intermédiaire au troisième trimestre, contre 11,3 millions un an plus tôt). Airbnb a ajusté ses prévisions à la hausse, et table désormais sur 900 millions de dollars de revenus cette année, contre un peu plus de 800 millions anticipés cet été. L’entreprise, concentrée sur son développement rapide, n’a toutefois pas dévoilé l’ampleur de ses pertes nettes. Selon le « Wall Street Journal », elle tablerait sur des pertes de 150 millions de dollars cette année.

Trump favorable au rétablissement de la torture par simulation de noyade

Dix jours après les attentats à Paris, Donald Trump, le favori des primaires républicaines, s’est encore illustré par des propos virulents contre les réfugiés. Interrogé sur la chaîne ABC dimanche, il s’est dit favorable au rétablissement de la simulation de noyade, une méthode d’interrogatoire considérée comme de la torture. Mise en place par l’administration Bush après le 11-Septembre et pratiquée par la CIA, elle est considérée comme de la torture par les Nations Unies et a été interdite par le président Obama. « Je pense que la simulation de noyade, c’est de la gnognotte par rapport à ce qu’ils nous font subir », a déclaré Donald Trump, citant l’exemple de la décapitation de James Foley, un journaliste américain exécuté par un bourreau de l’Etat Islamique en août 2014.

Il a estimé qu’il fallait ficher tous les réfugiés syriens admis aux Etats-Unis. « Nous n’avons aucune idée de qui sont ces gens. Quand les réfugiés syriens commenceront à arriver en masse dans notre pays, on ne sait pas s’il font partie de l’Etat islamique, on ne sait pas s’ils sont un cheval de Troie », a souligné le candidat, toujours en tête des derniers sondages, qui le créditent de 32% chez les républicains et sympathisants.