Municipales à Pau : l'accord avec Bayrou fait grincer des dents à l'UMP

 

ILLUSTRATION. Les Députés UMP, membres de la Droite Populaire, ont dénoncé ce samedi «la décision de la direction de l'UMP de soutenir la candidature de François Bayrou à Pau».
ILLUSTRATION. Les Députés UMP, membres de la Droite Populaire, ont dénoncé ce samedi «la décision de la direction de l'UMP de soutenir la candidature de François Bayrou à Pau». AFP/MEHDI FEDOUACH

    , le 6 mai 2012, lors du second tour de l'élection présidentielle.

    , jusqu'à ce qu'il finisse par donner

    , qui entend bien conquérir la mairie. Mais accord ou pas, certains n'ont rien oublié.

    C'est le cas des députés UMP, membres de la Droite Populaire. Thierry Mariani, Alain Marsaud, Jacques Myard ou encore Lionel Lucas dénoncent avec force, ce samedi, «la décision de la direction de l'UMP de soutenir la candidature de François Bayrou à Pau».

    «L'UMP n'a pas à salir à nouveau son image dans une telle combine et la Droite Populaire ne participera pas à cette pitoyable pantalonnade», tonnent-ils, dans un communiqué. Avec un tel accord, déplorent-ils, «le discrédit de la classe politique ne risque pas de s'améliorer».

    A leurs yeux, «François Bayrou est celui par lequel le socialisme s'est installé en France en 2012 par son soutien à François Hollande».

    «Il est celui qui a insulté et calomnié Nicolas Sarkozy et l'UMP durant les sept dernières années», grondent-ils encore. «Celles et ceux qui ont encore des convictions et qui croient à l'alternance à droite combattrons la candidature de ce cheval de retour qui tente d'acheter son dernier

    come back

    alors qu'il échoue lamentablement depuis dix ans malgré ses trahisons successives», préviennent les élus.

    Tout récemment, avant que l'UMP ne finisse par apporter son soutien au Béarnais, le député UMP de l'Eure et ancien ministre,

    . «Je ne peux pas soutenir quelqu'un qui a soutenu François Hollande», avait-il tranché. A contrario,

    , Jean-Pierre Raffarin ou encore de François Fillon, avaient publiquement plaidé en faveur du centriste.

    L'accord, annoncé vendredi, a en tout cas constitué une occasion en or pour le Front national d'entonner son refrain favori : «Le soutien de l'UMP à la candidature de François Bayrou à Pau est la dernière preuve en date de cette lune de miel entre l'UMP et le PS», a assuré le vice-président du FN, Florian Philippot, dans un communiqué.