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Israël

Israël: les Palestiniens auteurs d’attaques trop souvent abattus

Au Proche-Orient, les attaques à l'arme blanche continuent. Un soldat et un civil israélien ont été blessés ce mercredi à Hébron en Cisjordanie occupée. L'assaillant, un jeune Palestinien, a été abattu. Les Palestiniens dénoncent ce qu'ils appellent des « exécutions extrajudiciaires ». Sans employer ces termes, une organisation israélienne des droits de l'homme s'élève contre le fait que les Palestiniens soient souvent abattus, alors que dans bien des cas ils pourraient être maitrisés sans être tués.

Le corps d'un Palestinien abattu par des soldats israéliens après avoir poignardé un soldat israélien à une station-service. Khirbit al-Misbah, le 23 novembre 2015.
Le corps d'un Palestinien abattu par des soldats israéliens après avoir poignardé un soldat israélien à une station-service. Khirbit al-Misbah, le 23 novembre 2015. REUTERS/Ammar Awad
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Avec notre correspondante à Jérusalem,  Murielle Paradon

La scène est filmée fin novembre à Jérusalem-Ouest. Deux adolescentes palestiniennes dont une qui brandit une paire de ciseaux vers un passant sont violemment repoussées. Un policier leur tire dessus à plusieurs reprises alors qu'elles sont à terre.

Un usage excessif de la force dénoncée par Sarit Michaeli, porte-parole de l'organisation israélienne des droits de l'homme B'tselem. « Ces adolescentes avaient 14 et 16 ans, elles auraient pu être maitrisées très facilement, dit-elle. L'une avait une paire de ciseaux, l'autre n'avait aucune arme. Le policier a tué l'une d'entre elles et grièvement blessé l'autre. Tirer sur ces deux jeunes filles alors qu'elles ne représentent vraiment plus aucun danger est un exemple criant de ce qui se passe régulièrement dans les rues d'Israël, depuis plusieurs mois. »

Et la porte-parole de l'ONG poursuit : « Les policiers sur le terrain doivent certes utiliser un minimum de force pour protéger le public, arrêter les assaillants pour qu'ils soient jugés. En aucun cas ils ne doivent se transformer en juges et en bourreaux. »

L'association B'tselem accuse le gouvernement israélien d'être responsable de la situation. Le Premier ministre a en effet donné carte blanche aux forces de l'ordre pour agir contre la vague de violence actuelle.

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