J’ai finalement adoré ces élections régionales, et qu’importe le résultat du second tour. La raison est simple: l’entre-deux tours a été sacrément révélateur.
Dans quelques régions (trois au moins), le risque d’un basculement de l’exécutif à l’extrême Immonde est réel ce dimanche.
Et j’ai entendu les cris de rage.
J’ai lu des accusations de chantage quand il ne s’agissait que de constats: préfères-tu laisser ton abstention au FN ou voter contre lui ? J’ai du écrire qu’il ne m’intéressait plus de discuter avec des abstentionnistes quand le vote impliquait le FN. A quoi bon ? Imaginez vous en d’autres lieux, dans d’autres temps, parmi les ancêtres pétainistes du rassemblement marinistes ?
Pourtant, j’ai moi-même pensé à l’abstention il y a quelques mois, découragé par un Hollande si actif à construire son second tour face à Le Pen. Mais je n’arrive pas à me satisfaire d’une défaite du PS au profit du Front national. Que celles et ceux qui à gauche s’en félicitent sortent du rang. Et se barrent.
Voter contre le Fn n’a rien d’un soutien au PS. Il est stupide d’assimiler une défaite frontiste dimanche avec une victoire de la droite ou socialiste. Rien dans les commentaires post-premier tour et autres analyses ne se prêtent à l’exercice.
j’ai lu un estimé intellectuel de gauche se sentir trahi parce que son parti de gauche avait fusionné sa liste avec celle du PS pour faire échec au chantre de cette droite sociale qui récuse le mariage gay et le RSA. Dans quel monde confus vivons nous ??
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