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2015, l’année d’Alphabet, ou comment Google écrit l’avenir
Cet été, Google a pris tout le monde de court en pleine vacances.
A partir de janvier 2016, il faudra l’appeler Alphabet. Son slogan aussi change, passant de "don't be evil" à "do the right thing".
Mettant en lumière tous ses projets moonshots autant que son moteur de recherche, la nouvelle organisation et le nouveau nom confirment surtout les ambitions hégémoniques du géant des géants californiens.
Emmanuelle Delsol
En plein mois d’août, alors que même la planète numérique s’autorise quelques moments de détente, l'une des plus improbables informations de l’année est tombée. Google venait de décider de changer de nom et de se réorganiser. Il devient Alphabet et sous le nom Google demeurent son moteur de recherche ainsi que toutes les activités historiques associées comme Gmail, Drive ou Chrome. Google n’est plus que l’un des satellites du nouveau groupe au côté des projets "moonshots" jusqu’ici connexes, comme le véhicule autonome, Calico, sciences de la vie...
Comme le twittait Aaron Levie, PDG et fondateur de Box, (traduction maison) "Tu sais que tu as réussi ta vie quand Google n’est plus qu’un 26e des entreprises que tu possèdes".
You've really made it in life when Google is just 1/26th of the total companies you own.
— Aaron Levie (@levie) 10 Août 2015
Mais qu’on ne s’y trompe pas. G comme Google reste le pivot de l’ensemble. Le lieu du développement des algorithmes et la source de tous les revenus. Y compris ceux provenant des entreprises. Pour preuve, les patrons ont nommé leur chouchou pour le diriger, le créateur surdoué d’Android, Sundar Pichai. Il semble que le géant californien ait aussi décidé de laisser ses nombreux projets de connectivité pourtant souvent des moonshots sous la coupe de Google.
L'hégémonique plus que LA transparence
C comme Chauffeur pour son véhicule autonome ou V comme Verily... le groupe au nouveau nom égrène au fil des semaines chacune des lettres de son Alphabet. Le 1er janvier 2016, il l’officialisera et en dévoilera l’organisation. Google devenu Alphabet se pique ainsi d’une transparence nouvelle tout autant que d’un modèle d’organisation connu de tous mais pourtant jamais officialisé. Il ferait ainsi une concession aux analystes financiers en affichant des résultats détaillés.
Pourtant, comme l’explique la spécialiste du langage Jeanne Bordeau, le choix du nom Alphabet, et le nouveau moto "Do the right thing" qui remplace le très enfantin "Don’t be evil", présagent encore davantage de la volonté hégémonique de cet ovni économique. Ce qui ne l'empêche en rien de séduire les petits génies de la planète. Bien au contraire.
2015, l’année d’Alphabet, ou comment Google écrit l’avenir
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