VIDEO. Laurent Fabius au Quai d'Orsay, stop ou encore?
LE GRAND ANGLE DIPLO - Le ministre des affaires étrangères présente pour la quatrième année consécutive ses vœux de nouvel an alors que son départ du Quai d’Orsay est envisagé lors du prochain remaniement ministériel. C’est l’occasion de faire un bilan, un bilan en demi-teinte.
Laurent Fabius fait partie , avec Jean-Yves Le Drian à la Défense et Bernard Cazeneuve à l’Intérieur, des ministres préférés des Français. Cela tient en grande partie au fait que chacun d’entre eux gère un domaine régalien de l’Etat et que dans les crises internationales qui se succèdent depuis 2012, ils n’ont pas démérité. Mais cela est dû également au fait qu’ils n’ont pas en charge les domaines où les Français sont en quête de réponses et de résultats, c’est-à-dire l’économie et le social. A ceci-près que Laurent Fabius , dans sa réforme de la diplomatie économique, à travers le commerce extérieur et le tourisme, a voulu prendre sa part de cette mission. Et s’il a réussi à obtenir de bons résultats pour l’accroissement du nombre de touristes en France, il n’a réduit le déficit de notre balance commerciale que de moitié tout en bénéficiant d’un prix du pétrole qui a très largement baissé.
Laurent Fabius au quai d'Orsay, stop ou encore ? par lejdd
Il en va autrement du bilan purement diplomatique. Indéniablement, la COP 21 pour laquelle il s’est dépensé sans compter est un succès, mais le bilan est plus mitigé sur les autres dossiers liés aux crises.
A commencer par la Syrie. Sur une ligne ni Bachar ni Daech , Laurent Fabius a fini par transiger en acceptant, sous pression américaine et russe et des attentats en France que l’on définisse Daech comme une priorité qui ne fait plus du départ de Bachar el Assad un préalable à toute transition politique mais un aboutissement. Sur l’Iran, son intransigeance face aux tentations de négocier un accord sur le nucléaire au rabais, a permis d’obtenir un texte qui permet aux engagements de Téhéran d’être strictement vérifiés. Mais politiquement, Barack Obama et John Kerry, qui ont déçu la France sur le dossier syrien, sont perçus comme les grands gagnants de ce deal historique. Sur l’Ukraine enfin, même si l’Elysée s’est postée en première ligne sur cette crise, le travail des diplomates français a permis d’éviter qu’elle s’envenime quitte à ce que la relation franco-russe soit encore empreinte d’une grande méfiance. Laurent Fabius aurait bien aimé également que la France parvienne à débloquer le dossier du conflit israélo-palestinien, il a essayé mais échoué.
Au final, Laurent Fabius a réussi à faire passer le message qu’une diplomatie ne pouvait être puissante qu’en s’appuyant sur une économie forte. Or la France s’est montré forte depuis 2012, et de façon très visible sur le plan militaire, ce qui revient à exposer nos propres limites sur le plan budgétaire. Dans ces contraintes-là, la diplomatie française n’a pas à rougir.
Source: leJDD.fr
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