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En Australie, la Grande Barrière de corail accueillera des déchets

Le directoire du parc marin a approuvé le rejet de déchets de dragage des travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon dans les eaux du parc.

Le Monde avec AFP

Publié le 31 janvier 2014 à 09h13, modifié le 03 février 2014 à 10h26

Temps de Lecture 1 min.

Stockage de charbon au port de Hay Point, dans l'Etat australien du Queensland, en août 2009.

Le directoire du parc marin de la Grande Barrière de corail (GBRMPA) en Australie a approuvé, vendredi 31 janvier, l'arrivée de déchets de dragage dans les eaux du parc en provenance des travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon.

La Grande Barrière s'étend sur environ 345 000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3 000 « systèmes » récifaux et des centaines d'îles tropicales.

Le gouvernement a donné son feu vert au projet en l'assortissant de conditions censées limiter l'impact environnemental. Il a notamment fixé à un maximum de 3 millions de m3 le dragage des fonds sous-marins, contre 38 millions réclamés par l'exploitant, le groupe indien Adani.

« C'EST UN JOUR TRISTE POUR LA BARRIÈRE »

Le président du GBRMPA, Russell Reichelt, a dit comprendre que le rejet des déchets puisse inquiéter, mais a affirmé que le projet d'extension permettait d'éviter la construction de nouveaux ports. Le GBRMPA est actuellement visé par une enquête après les révélations de la chaîne de télévision publique ABC selon lesquelles deux de ses membres présentent des liens manifestes avec l'industrie minière.

« C'est un jour triste pour la barrière et tous ceux qui se préoccupent de son avenir », a réagi Richard Leck, du Fonds mondial pour la nature (WWF). Il estime que cette décision va irriter davantage l'Unesco, qui a menacé de placer la Grande Barrière au nombre des sites en danger en 2014 si aucune mesure n'était prise pour limiter le développement de l'industrie sur le littoral.

Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande Barrière a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels, selon la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le Monde avec AFP

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