“La nouvelle normalité en Europe”, titre The Economist dans son édition datée du 26 mars, ajoutant que les attaques de Bruxelles, si elles étaient redoutées, confirment que l’Europe est entrée dans une nouvelle ère.

Le journal retient deux leçons de ce nouvel attentat : l’Etat islamique (EI) a toujours suffisamment de ressources pour frapper l’Europe et les Européens doivent s’habituer à “la longue campagne de terreur dont ils sont les cibles”.

“La menace n’est pas près de diminuer, explique l’hebdomadaire britannique. Les terroristes potentiels seront recrutés localement. Des milliers d’hommes et de femmes ont quitté l’Europe pour le pseudo-califat de l’EI en Syrie et en Irak, où ils ont reçu un entraînement et ont été endoctrinés. La Libye est pleine de djihadistes. Al-Qaida et l’EI sont en compétition pour prouver le potentiel djihadiste. Que des attaques se produisent dans d’autres villes est une quasi-certitude.”

Pour The Economist, les grandes villes occidentales doivent apprendre à vivre avec cette campagne de terreur lancée par l’Etat islamique, “une campagne qui s’annonce très longue”.