On se souvient peut-être de cette monumentale enquête, lancée en 2013 : «Génération Quoi», avec ses 210 000 répondants et ses 21 millions de réponses, avait dressé un impressionnant portrait-robot interactif de la jeunesse française. Deux ans et demi plus tard, place au volet européen de l'affaire avec Generation What (à l'anglo-saxonne, sans accent donc). Que pensent les Tchèques de 18 à 34 ans de l'Union européenne ? Comment les Irlandais abordent-ils leurs plans cul, l'échangisme ou le divorce ? Comment les Allemands consomment-ils du porno ? Les jeunes Espagnols se sentent-ils concernés par la sécurité nucléaire ? En tout, 21 thèmes sont abordés, qui vont de l'attitude face à la crise économique à l'amour, en passant par les relations financières avec les parents ou les inégalités à l'école.

Chaque thématique est éclairée par les témoignages vidéos d’un panel européen, comme ici sur la question du féminisme - en attendant la diffusion de documentaires, sur France Télévisions.

Une foultitude de questions, donc, et une foultitude de réponses, déjà. Exemple avec cette affirmation, spécifiquement française celle-ci, à laquelle il faut donner son désaccord - ou son accord: «Il y a trop d’assistés en France». Il y a déjà 169 435 répondants, et on peut trier les réponses selon l’âge, le genre, et la catégorie socioprofessionnelle des répondant(e) s.

C’est la dernière question de l’étude. Le nuage de mots indiquant le plus grand nombre de qualificatifs employés montre les préoccupations des sondé(e)s - beaucoup de «sacrifiés», et aussi quelques fans de Mylène Farmer, aussi, avec ce «Génération désenchantée».