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Jean-Marie Le Pen aime les prédictions. Durant toute sa carrière, il a multiplié, avec plus ou moins de succès, les pronostics sur les élections à venir. En guerre avec sa fille, il annonce la couleur : Marine pourrait perdre la présidentielle. Le président d'honneur exclu du FN a appelé une nouvelle fois dimanche sa fille à l'unité, « condition sine qua non du succès » en 2017, selon lui, en rendant hommage à Jeanne d'Arc, place des Pyramides, devant environ 400 fidèles, dont les eurodéputés FN Marie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch et Mireille d'Ornano.
« L'erreur peut être corrigée »
« Aucun signe n'a été émis dans le sens de la conciliation » de la part de Marine Le Pen, a-t-il regretté, pronostiquant que la présidente du FN puisse dès lors être « battue au 2e tour et peut-être même au 1er » l'an prochain pour la présidentielle. « Errare humanum est persevere diabolicum », a lancé cet amateur de locutions latines, avant de s'adresser par médias interposés à sa fille : « L'erreur peut être corrigée, il est encore temps, avec l'aide des Comités Jeanne, au secours ! » la structure qu'il a lancée en mars et pour laquelle les adhésions sont ouvertes. « Chacun où qu'il soit doit faire un effort pour ne retenir que ce qui nous unit contre la décadence et l'adversité », a insisté Jean-Marie Le Pen. Il a dépeint une situation apocalyptique, à ses yeux, en France. « N'attendons pas que sonne le glas », a-t-il exhorté, multipliant les références aux dangers divers qui guetteraient le pays, en premier lieu desquels celui, « mortel, de l'immigration massive ».
Pour l'instant, dans les sondages, Marine Le Pen est systématiquement qualifiée pour le second tour de la présidentielle.
Conforme au propos gaullien, rien de plus.
Le vieux birbe a encore frappé, il ne supporte pas que fifille lui ait sucré son jouet. Il e st vrai que les pires guerres sont les guerres civiles et qu'on ne s'étripe jamais aussi bien qu'en famille.
Mais j'affirme ici connaitre le perdant du second : La France.