Parmi ces personnes figure Uke Rugova, fils du premier président du Kosovo, annonce Reuters. Le défunt Ibrahim Rugova, son père, a été élu président en mars 2002 lors des premières élections organisées par l'Onu dans la province.
Ce groupe est soupçonné d'avoir vendu des visas Schengen contre plusieurs milliers d'euros entre 2011 et 2014, de crime organisé et de trafic de migrants.
Dans le cadre de l'enquête, la police a arrêté en février 2014 une dizaine de personnes, dont Uke Rugova, alors député au parlement de Kosovo. L'homme a été interpellé suite à une perquisition à son domicile, ancienne résidence de son père.
Dans le cadre de l'enquête, la police a arrêté en février 2014 une dizaine de personnes, dont Uke Rugova, alors député au parlement de Kosovo. L'homme a été interpellé suite à une perquisition à son domicile, ancienne résidence de son père.
Plusieurs centaines de photocopies de passeports, de formulaires de visa, de cartes d'identité, de photos ainsi que d'autres documents ont été retrouvés dans la maison. Après plusieurs mois de détention, M. Rugova a été assigné à résidence.
Selon les enquêteurs, chaque visa rapportait de 2.700 à 3.500 euros aux trafiquants alors que le prix ordinaire d'un visa est de 60 euros. Les trafiquants fournissaient également de faux papiers pour obtenir des visas Schengen et garantissaient le feu vert de l'ambassade italienne, dont certains employés seraient impliqués dans l'affaire.
A l'inverse de leurs voisins serbes, monténégrins ou macédoniens, les ressortissants du Kosovo, qui a déclaré son indépendance en 2008, ont besoin de visas pour se rendre dans l'Union européenne.