L’existence du «grolar», l’ours du changement climatique, est confirmée

Cette espèce hybride d’ours blanc aux tâches marron a été observée il y a quelques jours dans le nord du Canada par un chasseur.

Cheffe adjointe au service Monde Temps de lecture: 2 min

Appelez le « pizzly » ou « grolar ». Cette espèce hybride d’ours blanc aux tâches marron a été observée il y a quelques jours dans le nord du Canada par un chasseur. Et confirme dès lors la pérennité de cet animal dont l’apparition, notée il y a plusieurs années, est due au réchauffement climatique.

Résultat de la reproduction entre une femelle ours polaire et un mâle grizzly, ce croisement avait déjà été observé en captivité il y a 40 ans, dans un zoo français, nous apprend le Figaro. Faute d’enclos, les deux espèces d’ours avaient été réunies et avaient donné naissances à des petits « grolars ».

La raison de leur apparition dans la nature s’explique par la fonte de la banquise. L’ours blanc, repoussé vers le sud du Canada, partage alors son territoire avec l’ours brun qui remonte vers les forêts du nord.

► Lire aussi : L’ours polaire est le symbole du changement climatique

Le « grolar » lié à la disparition des ours polaires ?

La confirmation de l’apparition de cet hybride témoigne de la capacité des ours – polaires comme bruns – à s’adapter au changement climatique. Mais pas seulement. Selon certains scientifiques, le « grolar » pourrait précipiter la disparition de l’ours blanc. La cause : les ours polaires ne profiteraient pas de la diversité génétique de cette union, les grizzlys étant plus nombreux que ses cousins blancs : « Il y a de fortes chances pour que les grizzlys ‘diluent’ la population d’ours blancs jusqu’à ce qu’ils disparaissent complètement », estime Steven Amstrump, scientifique en chef au sein de l’organisation Polar bears international.

 

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