Un jeune homme a été hospitalisé dans un état critique dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été blessé par balle dans le quartier sensible des Izards à Toulouse, a-t-on appris de source policière.

Un jeune homme a été hospitalisé dans un état critique dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été blessé par balle dans le quartier sensible des Izards à Toulouse, a-t-on appris de source policière.

afp.com/Loic Venance

Ces données - adresses, coordonnées et numéros de téléphone - appartiennent aux 112.000 adhérents de la mutuelle générale de la police, des policiers actifs ou retraités et leurs proches, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de RTL.

Publicité

Une enquête pour "détournement de données sensibles" a été ouverte le 23 juin après le dépôt de plainte de la présidente de la mutuelle au commissariat de Toulouse.

Les policiers de la Sûreté départementale de Haute-Garonne ont envoyé une réquisition à Google pour que les données soient retirées le plus rapidement possible, a ajouté la source policière.

Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est un employé d'une agence située à Limoges et travaillant pour la mutuelle, qui a procédé à la copie de ces données avant de les mettre en ligne sur un fichier google non sécurisé, protégé par un mot de passe.

L'employé a été convoqué par la direction de la mutuelle, alors qu'il avait engagé une procédure contre son employeur aux prud'hommes pour le non-versement d'une prime.

"Un incident inacceptable", a déclaré lundi à l'AFP le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone. "L'enquête judiciaire en cours permettra de déterminer les conséquences éventuelles de cette manipulation informatique et les responsabilités".

"Je demande à l'ensemble des institutions et organismes ayant en charge la gestion de données personnelles d'agents de la police nationale de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires", a-t-il ajouté.

Cette affaire relance la protection des données personnelles des policiers après le double assassinat d'un policier et de sa compagne le 13 juin à leur domicile à Magnanville (Yvelines) par un jihadiste se revendiquant de l'organisation Etat islamique (EI).

Quatre jours plus tard, le président de la République François Hollande avait promis des mesures pour "garantir l'anonymat" des policiers en dehors de leur service et "donc leur protection".

Publicité