On peut s’en remettre à son intuition, aux avis des experts ou à l’instinct des animaux. De Tijd a choisi, lui, de donner naissance à un “Oracle” qui livre ses prédictions pour chaque match de l’Euro 2016. Pour les prochaines rencontres, attendez-vous à une victoire du Portugal contre la Pologne, de la Belgique contre le pays de Galles, de l’Allemagne contre l’Italie et de la France contre l’Islande. Pour aboutir à une finale qui opposera la France… à la Belgique. N’y voyez bien sûr aucun parti pris de la part de l’Oracle du journal belge – et d’ailleurs, si vous pensez mieux savoir que lui, vous pouvez l’affronter aux côtés des lecteurs du journal, en indiquant vos propres pronostics. Et que le meilleur gagne.
Malgré son nom, l’Oracle n’est pas aussi mystique qu’il y paraît. D’après son “anatomie”, détaillée par De Tijd, il s’appuie sur le classement Elo, notamment utilisé pour le classement des joueurs d’échecs. Un classement de tous les pays participants à l’Euro est établi sur base de leur historique de jeu : pour chaque partie remportée ou perdue, une équipe se voit attribuer un nombre de points qui est notamment fonction de la “force” de l’équipe adverse.
Notre classement tient compte de toutes les parties qui ont été disputées, mais accorde un poids plus important aux matchs plus récents. Le modèle tient également compte de l’avantage de chaque équipe à domicile.”
Ce classement est ensuite “traduit en prévisions pour chaque match” au moyen d’une formule. Elle se fonde sur les scores respectifs des équipes et considère qu’“une différence de 400 points signifie que l’équipe la mieux classée a dix fois plus de chances de gagner”.
Element inconnu
Chefs d’entreprise, managers, actionnaires et décideurs dans et en dehors de la vie politique flamande sont les lecteurs du “Temps” depuis sa création en 1968, sous le titre De Financieel-Economische Tijd. Même s’il est devenu plus généraliste pour attirer de nouveaux lecteurs.
Après une croissance modéré durant sa première décennie d’existence, le quotidien commence à perdre son lectorat dans les années 1980 et décide de diversifier ses activités en créant la newsletter De Belleger et le Tijd Electronic Services puis la Tijd Academie, le Tijd Agenda et Tijdnet. Le 3 novembre 2003, le quotidien change de nom pour devenir tout simplement De Tijd (Le Temps), mais il n’arrive pas à stopper sa chute. Aujourd’hui contrôlé par Mediafin SA, un consortium cogéré par De Persgroep (De Morgen) et le groupe Rossel (Le Soir), il est imprimé sur du papier couleur saumon, comme le britannique Financial Times ou le néerlandais Financeele Dagblad.