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Munich, l’heure du recueillement

La Rédaction avec AFP

Deux jours après la fusillade qui a fait 9 morts et 16 blessés en plein coeur de Munich, des milliers de fleurs, de bougies et de dessins jonchent le sol du lieu du drame. L’heure du recueillement et d’un dernier hommage aux victimes.

Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Sebastian Widmann/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement
Munich, l’heure du recueillement © Hildenbrand Karl-Josef/DPA/ABACA
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Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement © Jens Meyer/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement © Sebastian Widmann/AP/SIPA
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Munich, l’heure du recueillement © Hildenbrand Karl-Josef/DPA/ABACA
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A l'entrée du centre commercial près du stade des Jeux olympiques de 1972, partout où le jeune Germano-Iranien de 18 ans, David Ali Sonboly , a semé la mort vendredi, tuant neuf personnes, fleurs et bougies s'accumulent. De nombreux Munichois sont venus se recueillir samedi, dans une atmosphère poignante, sur le lieu qui a ému toute l'Allemagne. Parmi eux, les familles des victimes mais aussi des anonymes venus pour leur rendre hommage. «Nous sommes tous très touchés. Nous habitons dans le quartier, les enfants viennent souvent faire des achats ici. C'est pour nous un lieu très familier», confie Alexa Gattinger, 43 ans, ses trois enfants à ses côtés. Georg Schäfer, 39 ans, est aussi un habitué des lieux. «Je voulais être là, marquer mon soutien. Beaucoup de jeunes ont été tués à cause d'un fou. Il faut se rassembler, être ensemble».

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Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, les traits tirés, a aussi fait le déplacement pour exprimer le «soutien du gouvernement, des Allemands (..) aux parents qui pleurent leurs enfants, aux jeunes qui pleurent leurs camarades d'école». Faudra-t-il changer de mode de vie ? «Il est trop tôt pour tirer des leçons», dit-il. Mais il faut se méfier des «discours de haine abrutissants», s'interroger sur ces «jeux vidéos violents» dont les jeunes se gargarisent, avertit-il, dans une allusion à la passion du jeune tueur pour ces jeux.

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Plus loin, à l'entrée du métro, les fleurs aussi abondent. «So sorry» (tellement triste), peut-on lire sur une bougie. «Warum ?» (Pourquoi), s'interroge un anonyme sur un écriteau en carton. Juste à côté Amir Najjarzadeh, vigile d'origine afghane, est encore sous le choc de ce qu'il a vécu la veille. Il travaille à quelques dizaines de mètres seulement du lieu de la tuerie, dans un autre centre commercial. «J’ai pensé : ça y est, c'est comme à Paris», raconte-t-il. «J’ai vu plein de gens courir vers nous, s'engouffrer dans notre centre commercial. J'ai fermé la porte, aidé un certain nombre d'entre eux à sortir par une autre porte, environ 100 à 150 autres à se réfugier dans le sous-sol». Une fois remonté au rez-de-chaussée, il a été plaqué au sol par des policiers, puis relâché, le temps d'un contrôle d'identité. «Depuis je n'ai pas dormi, tout cela me hante».

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