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Toujours pas d’espoir de paix au Yémen

Les conditions proposées par l’ONU pour un cessez-le-feu ne satisfont pas les rebelles houthistes et leurs alliés, qui exigent une transition politique avant toute concession militaire.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié le 31 juillet 2016 à 21h06, modifié le 31 juillet 2016 à 21h06

Temps de Lecture 1 min.

Des milicien houthistes près de Sanaa le 21 juillet.

Les négociations pour tenter d’arracher un cessez-le-feu au Yémen et mettre un terme à la guerre qui ravage le pays depuis seize mois n’aboutissent toujours à rien, ou si peu. Une nouvelle proposition de l’ONU a été acceptée par le pouvoir yéménite, mais rejetée, dimanche 31 juillet, par les rebelles houthistes et leurs alliés.

Les discussions ont lieu, depuis le 21 avril, au Koweït sous l’égide de l’émissaire spécial de l’ONU, Ould Cheikh Ahmed. Sa dernière proposition reprend en substance la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l’ONU d’avril 2015 : un cessez-le-feu en échange du retrait des rebelles des zones qu’ils contrôlent depuis 2014, dont la capitale Sanaa, d’ici 45 jours ; la restitution des armes lourdes à l’armée ; la levée du siège des villes ; la libération des détenus.

Dans ce scenario, ke contrôle des institutions reviendrait au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale mais exilé en Arabie saoudite, allié du pouvoir yéménite.

6 400 morts et 3 millions de déplacés

Des milicien houthistes près de Sanaa le 21 juillet.

Ces conditions ont été acceptées par le régime, mais rejetées par les houthistes et leurs alliés, les forces armées fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh, renversé, lui, en 2012. Ils continuent d’exiger comme condition préalable à toute concession militaire la nomination d’un chef d’Etat consensuel pour diriger une hypothétique transition politique.

Le président Abd Rabbo Mansour Hadi exige, lui, la signature d’un accord d’ici au 7 août, prolongeant ces fragiles négociations d’une semaine. La délégation houthi au Koweït a accepté de rester pour poursuivre les pourparlers, affirmant que « la solution devait être globale et qu’aucun sujet ne devait être repoussé ».

La guerre multiforme qui ravage le Yémen depuis près d’un an et demi est aussi celle que se livre, directement et indirectement, l’Arabie saoudite et l’Iran. Plus de 6 400 personnes ont été tuées et 30 000 blessées depuis l’intervention de la coalition arabe en mars 2015. Les combats ont déplacé près de 3 millions de personnes et provoqué, selon des ONG, une « catastrophe humanitaire ».

L’analyse : Article réservé à nos abonnés Au Yémen, la guerre a radicalisé les identités

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

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