Jonathan Franzen : "Sans Twitter, pas de Trump"

Après la tempête soulevée par ses propos sur les Noirs, l'écrivain américain, invité du premier Forum Fnac livres, s'explique sans chichi.

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Drôle d'oiseau. Séance de birdwatching pour Jonathan Franzen (à droite) à Central Park, New York, en avril 2015.
Drôle d'oiseau. Séance de birdwatching pour Jonathan Franzen (à droite) à Central Park, New York, en avril 2015. © REDUX-REA

Temps de lecture : 6 min

« C'est une confession embarrassante – je n'ai pas beaucoup d'amis noirs. Je n'ai jamais été amoureux d'une femme noire. Je pense que si ça avait été le cas, j'oserais [écrire sur la question raciale]. » Dans le contexte du mouvement Black Lives Matter, des morts médiatisées de plusieurs Afro-Américains aux mains de la police, de la fusillade visant des policiers à Dallas et des propos ouvertement racistes de Donald Trump, cette petite phrase prononcée lors d'un entretien donné par Jonathan Franzen à Slate a reçu un écho immense. Et généralement négatif. Franzen, un des rares écrivains à avoir fait la couverture de Time, a déjà suscité l'hostilité sans que son œuvre soit mise en cause. Des écologistes aux féministes en passant par la célèbre animatrice Oprah Winfrey, nombreux sont ceux...

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