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Cécile Duflot dément avoir fraudé l'Urssaf

La députée Cécile Duflot, mise en cause dans un article du Canard enchâiné à paraître mercredi pour sa gestion des licenciements de plusieurs collaborateurs du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a réfuté catégoriquement mardi ces accusations. L'affaire remonte aux mois de mai-juin derniers, lorsque le groupe écologiste à l'Assemblée a disparu avec le départ de six députés pour le groupe socialiste, ce qui a entraîné le licenciement d'une dizaine de collaborateurs.

Selon l'hebdomadaire satirique, Cécile Duflot, qui présidait jusqu'alors le groupe, a "grugé l'Urssaf de plus de 50.000 euros, sur un total de 118.500 euros d'indemnités transactionnelles". Toujours selon le Canard, elle aurait convoqué les licenciés un par un pour leur proposer un "accord transactionnel" post-daté et faisant état de "désaccords" pour débloquer ces indemnités supplémentaires sur lesquelles ne sont pas prélevées de cotisations sociales. Elle aurait ensuite décidé de ne pas verser autant que prévu à un des collaborateurs licenciés et moins qu'espéré à un autre, pour des raisons de chapelle politique, selon l'hebdomadaire.

"Licenciés dans les meilleures conditions"

"Nous avons vécu un moment difficile avec la dissolution du groupe (...), nous avons fait en sorte qu'ils soient licenciés dans les meilleures conditions pour eux. Et dans le respect de la loi puisque l'intégralité du processus a été supervisée par une avocate et par les services de l'Assemblée, qui ont la délégation pour gérer les aspects financiers", a déclaré l'ancienne ministre mardi au micro de LCP-Public Sénat. De leur côté, les salariés licenciés ont dénoncé dans un communiqué des "manoeuvres en tout genre", assurant que leurs "licenciements ont été menés dans le strict respect des procédures et des positions collectives", et soulignant "l'écoute et l'investissement personnel" de Cécile Duflot dans ce dossier.

Interrogée, l'une d'entre elles a rappelé avoir comme les autres "appris (son) licenciement sur Twitter" et expliqué que les deux salariés mécontents évoqués par le Canard Enchaîné ont été immédiatement réembauchés au sein du nouveau groupe socialiste, écologistes et républicain. Plusieurs sources ont en outre assuré que dans un cas, le salarié ne travaillait que depuis quatre mois au groupe, dans l'autre, il s'agissait d'un temps partiel avec une rémunération moindre. Ces licenciements avaient à l'époque donné lieu à l'anticipation par l'Assemblée nationale de nouvelles règles. Les primes devaient être attribuées par les "anciens vice-présidents du groupe écologiste, en fonction de l'ancienneté, du rang dans la hiérarchie...", a-t-on précisé mardi à la présidence de l'Assemblée, ajoutant que la prime était plafonnée à 30.000 euros.

De même source, les fonds venaient de l'association de gestion du groupe écologiste, qui est un fonds avancé par l'Assemblée, éventuellement complétés par l'Assemblée, cette dernière procédure étant "soumise à un contrôle". "Si on constate des anomalies de gestion, l'Assemblée agira", a-t-on ajouté.

Cécile Duflot dément avoir fraudé l'Urssaf

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72 commentaires
  • Route 66

    le

    Un vert ça va, trois verts...Tout ce fric quand même...Je peux seulement aller bosser...Ça dégoute

  • sallesmichel

    le

    Non seulement des LIBERTINS ces écolos mais en plus de grands cachottiers ! Ne cache-t-elle pas son nom d'épouse ( entre autre ) rien ne peut m'étonner lorsque l'on fait partie de la bande à HOLLANDE !

  • jf46

    le

    Comment ça ? Le budget de l'Assemblée Nationale n'est il pas alimentée par le budget de l’État ? C'est donc bien l’État qui a payé ces indemnités !

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