La mort lente du Big Mac ?

Si plusieurs accusent le Big Mac et ses calories d’avoir été la cause de nombreux décès, ils pourront se réjouir en apprenant qu’il se dirige peut-être vers sa lente mort.

Le Wall Street Journal rapporte que seulement 20 % des Américains de 18 à 34 ans ont déjà goûté au plus célèbre burger au monde.

Il semblerait que les jeunes adultes préfèrent le menu des nouvelles chaines de restauration rapide qui ont gagné en popularité dans les dernières années. Ces restaurants qui proposent des burgers aux ingrédients moins usinés et misant sur des boulettes de viande non congelées conviendraient plus aux palais des générations y et z.

Cela expliquerait pourquoi le géant du fast food met à l’essai de nouvelles techniques de cuisson et l’utilisation de viande fraiche. McDonald’s entrevoit aussi la possibilité pour ses clients de personnaliser leur sandwich comme c’est maintenant devenu la norme dans bon nombre d’établissements de restauration rapide.

Le défi des deux arches dorées sera de maintenir l’efficacité de son service rapide tout en proposant de la nourriture de plus grande qualité aux yeux des consommateurs. Cela n’est pas une mince affaire puisqu’une très grande portion de sa clientèle provient du service à l’auto et n'a point le goût d'attendre plus longtemps. 

Selon des experts, McDonald’s se doit d’agir en réponse à des ventes qui ont subi un recul dans les dernières années, tant sur le marché domestique qu'international. De plus, un sondage américain effectué auprès de consommateurs en 2014 plaçait ses burgers bons derniers sur une liste de 21 restaurants.

Peu importe ce qui adviendra du Big Mac, on ne pourra nier sa longue et historique hégémonie : 14 milliards de Big Macs ont été vendus dans 66 pays depuis sa création à Pittsburgh en 1967. 

C’est environ 8 burgers vendus par seconde pendant près de 50 ans.

La réputée publication économique The Economist l’a même utilisé comme mesure de la parité du pouvoir d’achat.

Bonne chance cher Big Mac... tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

 

Pour les amateurs de crise de cœur, voici une recette pour vous.