Fin septembre, The New Yorker se prêtait au jeu de la politique-fiction. A quoi fallait-il s’attendre une fois Donald Trump élu à la Maison-Blanche ? Le magazine révélait notamment l’existence du “First Day Project” (le projet du premier jour), le menu élaboré par l’équipe de campagne du candidat républicain pour le lendemain de son investiture, le 20 janvier 2017.

La priorité de Trump ? Tout faire pour “effacer la présidence d’Obama”, soulignait l’hebdomadaire new-yorkais. L’idée étant d’agir de façon extrêmement rapide et de signer un maximum de décrets présidentiels afin de détricoter l’œuvre de son prédécesseur et d’accomplir les changements promis pendant sa campagne.

Annulations à la pelle

Trump a entre les mains la possibilité de “renoncer aux accords de Paris sur la réduction des gaz à effet de serre”. Il peut également “relancer la construction de l’oléoduc Keystone XL devant relier le Canada aux États-Unis”, que Barack Obama avait stoppée. Il peut suspendre “le programme d’accueil des réfugiés syriens”. Et revenir sur les réglementations sur les ventes d’armes à feu édictées par Obama, en “annulant notamment les vérifications des antécédents des acquéreurs d’armes”. Autant d’options permettant de rendre, selon Trump, “sa grandeur à l’Amérique”, comme le martelait son slogan de campagne.

Mais, même si le nouveau président signait un maximum de décrets le 21 janvier, “tous ces changements ne se feraient pas en un jour”, expliquait l’hebdomadaire. Qui plus est, il s’agit là de sujets secondaires.
S’il est une question à laquelle Trump a prévu de s’atteler, pour sûr, dans les “toutes premières heures” de son mandat, c’est celle de l’immigration, souligne le magazine new-yorkais. Trump ne promettait-il pas lors d’un metting à Phoenix, dans l’Arizona, au mois d’août :

Chaque individu qui a pénétré illégalement sur le territoire des États-Unis sera exposé à une reconduite à la frontière.”