Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Offrir Le Monde

Trois ex-cadres de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône condamnés à un an de prison pour exécution d’animaux protégés

Les anciens responsables avaient ordonné à trois apprentis de tuer plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces pour faire proliférer le petit gibier.

Le Monde avec AFP

Publié le 01 décembre 2016 à 12h37, modifié le 01 décembre 2016 à 17h34

Temps de Lecture 1 min.

Trois anciens dirigeants de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône – anciens directeur et président de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône et un cadre technique – ont été condamnés, jeudi 1er décembre, par le tribunal de Vesoul, à un an de prison ferme pour avoir donné l’ordre à trois apprentis d’exécuter plus d’une centaine d’animaux protégés. Le tribunal correctionnel a également prononcé des peines de quatre à douze mois de prison avec sursis pour un technicien de la fédération et les trois apprentis qui avaient reconnu avoir tué entre octobre 2010 et juillet 2013, sur ordre, plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés dans la réserve cynégétique de Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), près de Vesoul.

Le tribunal est allé bien au-delà des réquisitions du parquet, qui n’avait pas demandé la condamnation de l’ancien président de la fédération, demandant uniquement des peines de prison avec sursis pour les deux autres cadres et les apprentis. Une quinzaine d’associations de protection de la nature seront en outre indemnisées en tant que parties civiles.

« Prime de queue »

David Lombardot, l’ex-directeur, et Robert Putz, l’ancien président, « ont manipulé les gosses, M. Putz est le grand ordonnateur, il savait, il a laissé faire et il a encouragé », a déclaré la présidente du tribunal en rendant le jugement, avant de souligner « le trouble considérable causé à l’environnement ».

Les apprentis tiraient les chats sauvages et les rapaces au fusil, les blessaient mortellement ou les empoisonnaient sur le territoire de cette réserve gérée par la fédération de chasse départementale et destinée à faire proliférer le petit gibier. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissements.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.