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Visualisez les pics de pollution dans l’agglomération parisienne depuis janvier 2002

Avec les indices d’Airparif, visualisez d’un coup d’œil plus de quinze ans d’épisodes de pollution dans l’agglomération parisienne.

Par  et

Publié le 07 décembre 2016 à 15h03, modifié le 29 mars 2018 à 12h36

Temps de Lecture 1 min.

L’air devient moins irrespirable dans la capitale et dans les communes limitrophes, selon le rapport d’Airparif sur le bilan de l’air respiré en Ile-de-France en 2017. D’après l’association chargée par l’Etat de l’évaluation et la mesure de la qualité de l’air, le nombre de jours de pics de pollution est passé de 18 en 2016 à 12 en 2017.

Cette modeste amélioration confirme « la tendance générale […] depuis plusieurs années », commente l’organisme. Le nombre de Franciliens soumis à des niveaux de PM10 supérieurs à la valeur limite (particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) a été divisé par deux entre 2016 et 2017, passant de 200 000 à 100 000.

Néanmoins 1,3 million de Franciliens (contre 1,4 l’an passé) étaient toujours exposés à des taux de NO2 en 2017 – ce gaz très toxique émis par les moteurs diesel – supérieurs à la réglementation (40 µg/m3 en moyenne annuelle).

Nous avons visualisé dans le graphique ci-dessous la qualité de l’air depuis 2002, mesuré par l’indice Atmo communiqué par l’organisme de surveillance de la qualité de l’air Airparif.

L’agglomération parisienne n’a plus connu de pic important et durable depuis l’hiver 2016-2017

Depuis le 1er janvier 2012, et l’arrêté du 21 décembre 2011, les seuils de mesure des particules (mais pas des autres polluants) ont été abaissés par la ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet pour les rendre plus stricts : l’indice 10, qui correspondait à une concentration de particules de plus de 125 µg/m3 a été abaissé à 80 µg/m3. Ainsi, un indice de 10 de 2016 pour les particules correspond à un indice de 8 avant 2012.

Les pics de pollution avant 2012 pourraient sembler moins courants, alors qu’ils n’étaient signalés que lorsqu’ils étaient vraiment très importants : moins qu’une histoire de signalement, c’est une affaire d’intensité.

Airparif, source des chiffres affichés dans notre diagramme, publie chaque année un bilan de la qualité de l’air. Le dernier disponible, pour l’année 2016, note une légère amélioration, mais des niveaux de dioxyde d’azote et de particules dépassant les objectifs de qualité français.

Mise à jour du 29 mars 2018 : les données ont été mises à jour avec les indices les plus récents, avec la publication du rapport 2017 d’Airparif.

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