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Le Bhoutan ne roulera qu'en voiture électrique

Le premier ministre Tshering Tobgay avec Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan. DIBYANGSHU SARKAR/AFP

Pour être encore plus heureux, les Bhoutanais ont décidé d'économiser l'essence en optimisant l'utilisation de l'électricité, principale ressource du pays.

Souvent décrit comme un citoyen du monde, Carlos Ghosn vient d'ajouter un nouveau territoire à l'empire de l'Alliance Renault-Nissan, le Bhoutan, le pays des gens heureux, un tout petit royaume niché dans l'Himalaya, coincé entre la Chine et l'Inde. En fait, cet État de 700.000 habitants tire essentiellement sa renommée de la création en 1970 de son indice du bien-être, le Bonheur national brut, successeur annoncé du produit national brut.

Le premier ministre Tshering Tobgay souhaitant que le Bhoutan soit le premier État «zéro émission» a voulu que les autos électriques soient le symbole de l'indépendance énergétique du pays et de son développement. Du coup, Nissan considéré comme le numéro un mondial de l'électrique avec 4 milliards d'euros investis (avec Renault) était un partenaire tout désigné. Symbolique pour le Bhoutan, l'accord l'est aussi pour Nissan qui n'a vendu que 100.000 exemplaires de la Nissan Leaf lancée en 2010.

Pour l'heure, le marché est limité à une centaine de voitures (un millier est prévu), soit un tout petit pas vers l'objectif de 1,5 million d'unités. Mais, pour prouver l'importance de l'événement, Carlos Ghosn est venu en personne signer l'accord à l'occasion du 34e anniversaire du cinquième roi-dragon, Jigme Khesar Namgyel Wangchuck. Hélas, on ne pourra mesurer l'impact de la Nissan Leaf sur le Bonheur national brut du Bhoutan: son calcul a été abandonné l'été dernier.

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