Image tirée d'une vidéo le 11 janvier 2015 diffusée sur les réseaux sociaux islamistes montrant un homme disant s'appeler Amédy Coulibaly

Ces personnes auraient fourni des armes à l'auteur de l'attaque. (Image tirée d'une vidéo du 11 janvier 2015, montrant Amédy Coulibaly)

afp.com/-

Les investigations continuent, plus de deux ans après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, en janvier 2015. Dix personnes ont été placées en garde à vue dans le volet de l'enquête concernant la fourniture d'armes au terroriste Amédy Coulibaly, selon des sources proches de l'enquête.*

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La série d'interpellations a débuté lundi et se poursuivait ce mercredi, ont indiqué ces sources. Les enquêteurs cherchent à reconstituer le cheminement des armes fournis au tueur de l'Hyper Cacher, ont-elles ajouté, confirmant une information de BFMTV.

Des armes démilitarisées venues de Slovaquie

Selon l'enquête, les armes d'Amédy Coulibaly, venues de Slovaquie et démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d'être revendues à la société de la compagne de Claude Hermant, un trafiquant d'armes présumé et proche des milieux de l'extrême-droite nordiste. Le couple a été interrogé en garde à vue en décembre 2015 dans l'enquête sans être mis en examen.

Claude Hermant est actuellement incarcéré dans un dossier de trafic d'armes présumé instruit par un magistrat lillois. Lors de ses auditions, il avait nié avoir remilitarisé les armes et nié toute connaissance d'un projet d'attentat.

Amédy Coulibaly, auteur de la prise d'otages qui avait fait quatre morts, tous juifs, le 9 janvier à l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes à Paris, avait aussi tué la veille une policière municipale à Montrouge, mais les autorités se demandent s'il ne visait pas initialement une école juive à proximité.

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