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Venezuela : les forces de l’ordre font à nouveau barrage aux opposants

Les policiers ont dispersé avec des gaz lacrymogènes un rassemblement de milliers d’opposants à Caracas, lundi, pour leur empêcher l’accès au centre-ville.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 mai 2017 à 05h40, modifié le 09 mai 2017 à 05h53

Temps de Lecture 1 min.

Les forces de l’ordre ont dispersé avec des gaz lacrymogènes un rassemblement de milliers d’opposants à Caracas, lundi 8 mai.

Les forces de l’ordre ont dispersé avec des gaz lacrymogènes un rassemblement de milliers d’opposants à Caracas, lundi 8 mai. Les manifestants rejettent le projet de nouvelle Constitution du président vénézuélien Nicolas Maduro, qui est confronté à une vague de manifestations hostiles ayant fait 36 morts en cinq semaines.

De jeunes manifestants encagoulés ont répliqué par des jets de pierres et d’engins explosifs en divers endroits dans l’est de la capitale, tandis que d’autres affrontements ont été recensés dans des Etats de l’ouest du Venezuela. Plusieurs personnes ont été blessées, dont trois personnes blessées par balles dans la ville de Merida, et quelques heurts persistaient en début de soirée.

« C’est une farce, une arnaque »

Les opposants tentaient, comme ils le font presque quotidiennement depuis le 1er avril, de rejoindre le centre de Caracas où se trouve le ministère de l’éducation pour y notifier leur refus d’une révision de la Constitution. « C’est une farce, une arnaque, un truc pour se maintenir au pouvoir. Le vote est l’unique sortie à ce désastre au Venezuela », a déclaré dans la manifestation Julio Borges, le président du Parlement, l’unique institution contrôlée par l’opposition.

« Comment cela s’appelle la situation où un président invite les leaders de l’opposition et où ceux-ci disent nous n’y allons pas et commencent à brûler la ville ? », a réagi Nicolas Maduro : « De la politique ? De la démocratie ? Comment cela s’appelle ? Du fascisme ! »

« Censure et d’auto-censure »

Au total, dix-neuf journalistes auraient également été agressés lundi, que ce soit par des manifestants civils, des militaires ou des policiers, selon le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP).

Une équipe de journalistes de la télévision privée Globovision aurait ainsi été arrosée d’essence et les manifestants auraient menacé de leur mettre le feu, selon un communiqué de la chaîne sur son site internet.

Les opposants au gouvernement en place se plaignent souvent que leurs manifestations sont passées sous silence par la presse, un état de fait qui serait la conséquence du régime de « censure et d’auto-censure » imposé par le gouvernement selon le SNTP.

Le Monde avec AFP

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