lI est américain, milliardaire, et prône le... revenu universel. Devant un parterre d'étudiants de la célèbre université Harvard, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a déclaré la semaine dernière qu'octroyer un salaire à tous, sans conditions de ressources ni obligation de travailler, était une piste à creuser.

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"Nos sociétés ne devraient pas mesurer le progrès uniquement à l'aune de données économiques comme le produit national brut, mais aussi par le rôle important joué par nombre d'entre nous. Nous devrions tester certaines idées, comme le revenu universel de base, afin de donner à chacun la possibilité de tenter de nouvelles choses", a-t-il lancé.

Aussitôt, le candidat malheureux du Parti socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, s'est réjoui sur son compte Twitter de ce soutien à la mesure phare de son programme. Le dirigeant du plus grand réseau social de la planète n'est pas le premier milliardaire américain à s'exprimer sur ce sujet. Avant lui, l'homme le plus riche du monde et cofondateur de Microsoft, Bill Gates, avait estimé qu'un jour cette mesure serait applicable, quand "les pays riches auront les moyens de la financer".

Elon Musk est allé plus loin. Le responsable du fabricant automobile Tesla a jugé que, face à l'explosion du chômage de masse, les Etats n'auront d'autre choix que de la mettre en place. L'un d'entre eux n'a pas voulu attendre. Le créateur du site d'enchère eBay, Pierre Omidyar, a donné un demi-million de dollars pour verser un salaire à 6000 Kényans pendant douze ans. Le PS en a rêvé, la Silicon Valley l'a fait.

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