LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

François Hollande embauche... Michel Sapin

François Hollande et Michel Sapin à Bercy, en mars dernier.
François Hollande et Michel Sapin à Bercy, en mars dernier. © Francois Mori / Pool / Reuters
Anne-Sophie Lechevallier , Mis à jour le

Ancien ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin va travailler dans le cabinet de l'ancien président François Hollande. Son ambition : «Apporter quelque chose au débat».

Depuis son départ de Bercy, Michel Sapin a réintégré son corps d’origine, le conseil d’Etat. Mais, d’après nos informations, le 1er octobre prochain, il prendra de nouvelles fonctions en devenant l’un des sept collaborateurs permanents auxquels François Hollande a le droit en tant que président de la République sortant. Il ira donc dans les bureaux de la rue de Rivoli épauler son ami de 40 ans, rencontré lors de l’entrée à l’ENA. Une amitié qui s’est consolidée pendant leur service militaire au 6ème régiment du génie à Angers.

Publicité

«J’ai envie de travailler avec lui dans cette période difficile, où la "gauche de responsabilité" est très mal en point pour aider ce parti à se reconstruire. J’ai, comme lui, la volonté d’apporter quelque chose au débat, à la lecture de notre action, sans verser dans l’hagiographie et tout repeindre en rose», note l’ancien ministre. Michel Sapin se confie par ailleurs longuement à Paris Match sur les débuts du gouvernement .

La suite après cette publicité

Un cabinet pour cinq ans

L'ancien ministre figure parmi les signataires du décret du 4 octobre 2016 détaillant les avantages consentis aux anciens présidents. Une première dans l’histoire de la Ve république : auparavant, une simple lettre de 1985 signée par le Premier ministre d’alors, Laurent Fabius, définissait vaguement ces privilèges, qui représentaient des sommes élevés. Selon un rapport révélé par Mediapart, la Cour des comptes chiffrait, en 2014, ces dépenses à 10,3 millions d’euros chaque année.

La suite après cette publicité

A lire : Les coûts des anciens présidents en France et aux Etats-Unis

Désormais, les anciens occupants de l’Elysée bénéficient pendant cinq ans d’un cabinet de sept collaborateurs dont, entre autres, un directeur de cabinet (Jean-Pierre Hugues dans le cas de François Hollande) et trois collaborateurs de catégorie A. L’Etat prend également en charge le «loyer, les charges et les frais généraux» de locaux meublés et équipés. Au-delà de ces cinq ans, l’équipe est réduite à trois collaborateurs permanents et un agent de service. Mais pour les ex-présidents investis avant 2012 -Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy- le délai de 5 ans «court à compter de la date d'entrée en vigueur» du décret.

Contenus sponsorisés

Publicité