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La vie merveilleuse et colorée de Jacques-Henri Lartigue

portfolio Entre poésie, grâce et sensualité, cette exposition célèbre l’un des plus grands photographes du XXe siècle.

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Publié le 01 novembre 2017 à 15h55, modifié le 01 novembre 2017 à 16h35
  • Lartigue, âgé de 19 ans, écrit alors dans son journal : « Dessiné par moi et construit par mon ami Mauve, constructeur d’aéroplanes, voici le “bob à deux roues”. Il culbutait régulièrement dans les virages… C’est Simone Roussel, ma cousine, actionnant un des deux freins. » Simone est aussi le premier amour de Lartigue, mentionné en tant que tel dans son journal. Ici, typiquement à la manière de Lartigue, la couleur comme le mouvement sont autant de manières d’attraper l’insaisissable et la vie.

    « Ma cousine Simone Roussel sur mon bob à deux roues », Rouzat, septembre 1913

    Lartigue, âgé de 19 ans, écrit alors dans son journal : « Dessiné par moi et construit par mon ami Mauve, constructeur d’aéroplanes, voici le “bob à deux roues”. Il culbutait régulièrement dans les virages… C’est Simone Roussel, ma cousine, actionnant un des deux freins. » Simone est aussi le premier amour de Lartigue, mentionné en tant que tel dans son journal. Ici, typiquement à la manière de Lartigue, la couleur comme le mouvement sont autant de manières d’attraper l’insaisissable et la vie. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Cette photo est prise à l’hôtel du Cap d’Antibes, dans le salon de thé situé près de la petite piscine en pierre qui sera baptisée plus tard « Eden Roc ». Ce lieu n’était pas aussi luxueux et snob qu’il l’est devenu ensuite. Cette image est une icône lartiguienne, si représentative d’une ambiance qui fait rêver – luxe et volupté, si faussement simple. Elle serait, parmi toutes celles de Lartigue, la photo préférée d’un grand nombre de ses admirateurs. Curieusement peu colorée, sans contraste fort, sans motif envahissant ni surcharge, elle brille par de subtils aplats de tons clairs, presque transparents. L’impression d’équilibre est admirable grâce à une distribution de vides et de pleins, de netteté (les objets sur la table) et de flou (la brume), de sec (les lignes) et de doux (les courbes).

    « Bibi au restaurant d’Eden Roc », Cap d’Antibes, mai 1920

    Cette photo est prise à l’hôtel du Cap d’Antibes, dans le salon de thé situé près de la petite piscine en pierre qui sera baptisée plus tard « Eden Roc ». Ce lieu n’était pas aussi luxueux et snob qu’il l’est devenu ensuite. Cette image est une icône lartiguienne, si représentative d’une ambiance qui fait rêver – luxe et volupté, si faussement simple. Elle serait, parmi toutes celles de Lartigue, la photo préférée d’un grand nombre de ses admirateurs. Curieusement peu colorée, sans contraste fort, sans motif envahissant ni surcharge, elle brille par de subtils aplats de tons clairs, presque transparents. L’impression d’équilibre est admirable grâce à une distribution de vides et de pleins, de netteté (les objets sur la table) et de flou (la brume), de sec (les lignes) et de doux (les courbes). JACQUES HENRI LARTIGUE

  • « Madame Charles Samuel était une amie de mes parents. C’était la femme d’un sculpteur officiel belge, célèbre à l’époque. » Inspiré, dès son plus jeune âge, par les figures féminines, Lartigue sculpte la femme du sculpteur dans le paysage. La netteté des contours, la sobre majesté de la figure dans l’espace, le regard jeté vers le spectateur nous rendent ce portrait-paysage très proche et très moderne.

    « Mme Charles Samuel », Rouzat, juillet 1914

    « Madame Charles Samuel était une amie de mes parents. C’était la femme d’un sculpteur officiel belge, célèbre à l’époque. » Inspiré, dès son plus jeune âge, par les figures féminines, Lartigue sculpte la femme du sculpteur dans le paysage. La netteté des contours, la sobre majesté de la figure dans l’espace, le regard jeté vers le spectateur nous rendent ce portrait-paysage très proche et très moderne. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Dans les années 1920, Lartigue réalise une soixantaine de plaques autochromes stéréoscopiques, où son épouse Bibi apparaît comme une muse. Sans être ni tapageuse ni jolie, Bibi est élégante. Son charme est de ne pas se prendre au sérieux et de rester légère. Bibi change de couleur de cheveux au gré de sa fantaisie, elle se fait blonde, brune, rousse, tour à tour, sans que les changements, d’une photo l’autre, ne se remarquent. Parfois la chevelure est lissée ou au contraire ébouriffée et gonflée, souvent coupée à la nuque. Ici, la finesse du geste de la main, du regard abaissé, la douceur de la fourrure, la transparence des camaïeux de rose font de ce très gros plan, qui pourrait être agressif, un modèle de délicatesse.

    « Bibi », Paris, janvier 1921

    Dans les années 1920, Lartigue réalise une soixantaine de plaques autochromes stéréoscopiques, où son épouse Bibi apparaît comme une muse. Sans être ni tapageuse ni jolie, Bibi est élégante. Son charme est de ne pas se prendre au sérieux et de rester légère. Bibi change de couleur de cheveux au gré de sa fantaisie, elle se fait blonde, brune, rousse, tour à tour, sans que les changements, d’une photo l’autre, ne se remarquent. Parfois la chevelure est lissée ou au contraire ébouriffée et gonflée, souvent coupée à la nuque. Ici, la finesse du geste de la main, du regard abaissé, la douceur de la fourrure, la transparence des camaïeux de rose font de ce très gros plan, qui pourrait être agressif, un modèle de délicatesse. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • En Florette, rencontrée dès 1942, Lartigue (qui a alors 48 ans) a trouvé la compagne idéale. Pendant quarante-cinq ans de vie commune, ils ne se quitteront jamais. Florette raconte : « Quand j’ai rencontré Jacques, j’avais 21 ans ; j’étais assez jolie ; je n’en tirais pas vanité mais j’avais appris à en mesurer les avantages et profitais de ce bonheur… » Ce portrait est sans doute une des plus belles déclarations d’amour de l’histoire de la photographie. Le rythme jazzy entre ombre et lumière, courbes et lignes, motifs et aplats, impose un parfait balancement jusqu’à cette pose de Florette à la limite du déséquilibre au bord de la chaise. Et cet échange de regards plein de désirs entre le photographe et son modèle.

    « Florette », Vence, mai 1954

    En Florette, rencontrée dès 1942, Lartigue (qui a alors 48 ans) a trouvé la compagne idéale. Pendant quarante-cinq ans de vie commune, ils ne se quitteront jamais. Florette raconte : « Quand j’ai rencontré Jacques, j’avais 21 ans ; j’étais assez jolie ; je n’en tirais pas vanité mais j’avais appris à en mesurer les avantages et profitais de ce bonheur… » Ce portrait est sans doute une des plus belles déclarations d’amour de l’histoire de la photographie. Le rythme jazzy entre ombre et lumière, courbes et lignes, motifs et aplats, impose un parfait balancement jusqu’à cette pose de Florette à la limite du déséquilibre au bord de la chaise. Et cet échange de regards plein de désirs entre le photographe et son modèle. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Avec son Rolleiflex, Lartigue privilégie le format carré jusque dans les années 1970. Un format à la fois exigeant et raffiné, idéal pour un artiste qui aime s’amuser. La silhouette de Florette évoque à la fois la mode et la simplicité, rendant le « look » de celle-ci parfaitement contemporain. Au centre de l’image, Florette anime une perspective oblique et amusante. La lumière enveloppe sensuellement la corps. L’air, le ciel et le sable se répondent et rappellent une profession de foi de Lartigue : « Je suis amoureux de la lumière. Je suis amoureux du soleil. Je suis amoureux de l’ombre. »

    « Florette à la plage du Carlton », Cannes, juillet 1956

    Avec son Rolleiflex, Lartigue privilégie le format carré jusque dans les années 1970. Un format à la fois exigeant et raffiné, idéal pour un artiste qui aime s’amuser. La silhouette de Florette évoque à la fois la mode et la simplicité, rendant le « look » de celle-ci parfaitement contemporain. Au centre de l’image, Florette anime une perspective oblique et amusante. La lumière enveloppe sensuellement la corps. L’air, le ciel et le sable se répondent et rappellent une profession de foi de Lartigue : « Je suis amoureux de la lumière. Je suis amoureux du soleil. Je suis amoureux de l’ombre. » JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Cette photographie a été prise à Paris en juin 1983 pendant le tournage du film de Volker Schlöndorff « Un amour de Swann » – dans lequel Fanny Ardant joue, en costume, le rôle de la duchesse de Guermantes. La scène aperçue par Lartigue est saisie avec tant de naturel que la sophistication du décor, de l’attitude de l’actrice, du drapé à l’ancienne finissent par s’oublier pour créer une réminiscence impressionniste, un charme pictural que la couleur exacerbe.

    « Fanny Ardant », Paris, juin 1983

    Cette photographie a été prise à Paris en juin 1983 pendant le tournage du film de Volker Schlöndorff « Un amour de Swann » – dans lequel Fanny Ardant joue, en costume, le rôle de la duchesse de Guermantes. La scène aperçue par Lartigue est saisie avec tant de naturel que la sophistication du décor, de l’attitude de l’actrice, du drapé à l’ancienne finissent par s’oublier pour créer une réminiscence impressionniste, un charme pictural que la couleur exacerbe. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • « Ma passion, c’est d’attraper une chose merveilleuse qui passe en une demi-seconde. » Les photos de Lartigue sont si bien composées qu’on pourrait les croire mises en scène ou retouchées, en un mot, fabriquées, alors qu’elles sont toujours le fruit de la spontanéité et le miroir des plaisirs qu’il prend dans la vie. Vus aujourd’hui, ces « souvenirs documentaires sur des choses quipassent » (un mariage à Etretat, un peintre du dimanche en bras de chemise, ici une pâtisserie) sonnent juste, non par leur réalisme mais par leur vision d’un monde ordonné, tranquille et harmonieux qui, pour avoir disparu, n’en a pas moins aussi existé.

    Beausoleil, 1958

    « Ma passion, c’est d’attraper une chose merveilleuse qui passe en une demi-seconde. » Les photos de Lartigue sont si bien composées qu’on pourrait les croire mises en scène ou retouchées, en un mot, fabriquées, alors qu’elles sont toujours le fruit de la spontanéité et le miroir des plaisirs qu’il prend dans la vie. Vus aujourd’hui, ces « souvenirs documentaires sur des choses quipassent » (un mariage à Etretat, un peintre du dimanche en bras de chemise, ici une pâtisserie) sonnent juste, non par leur réalisme mais par leur vision d’un monde ordonné, tranquille et harmonieux qui, pour avoir disparu, n’en a pas moins aussi existé. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Cette image de Florette illustre à la perfection la vraie nature de Lartigue, qui aimait à répéter : « Pour moi, la vie et la couleur sont indissociables (…). J’ai toujours été peintre. C’est donc avec mon œil de peintre que je vois tout. » Régulièrement, le couple retourne en Italie, à Piozzo, le village natal de Florette, « une drôle de petite paysanne aux mains de vamp » . Piozzo devient le refuge idéal de Lartigue, qui y découvre une vie campagnarde et frugale qu’il ne connaissait pas et dont il tombe amoureux. En été, Lartigue « se gonfle de lumière » et compose des hymnes à l’hédonisme, dont cette image est un très bel exemple.

    Piozzo, 1960

    Cette image de Florette illustre à la perfection la vraie nature de Lartigue, qui aimait à répéter : « Pour moi, la vie et la couleur sont indissociables (…). J’ai toujours été peintre. C’est donc avec mon œil de peintre que je vois tout. » Régulièrement, le couple retourne en Italie, à Piozzo, le village natal de Florette, « une drôle de petite paysanne aux mains de vamp » . Piozzo devient le refuge idéal de Lartigue, qui y découvre une vie campagnarde et frugale qu’il ne connaissait pas et dont il tombe amoureux. En été, Lartigue « se gonfle de lumière » et compose des hymnes à l’hédonisme, dont cette image est un très bel exemple. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Sur la Côte d’Azur ou à Saint-Moritz, Jacques Lartigue croise à plusieurs reprises Sylvana et Wado Empain, avant le drame de 1978 qui les rendra célèbres. Il est sans doute fasciné par ce couple parfait à la fois riche et beau. Luxe, calme et volupté. A partir du profil de cette jolie femme, Lartigue invente une « créature » aux cheveux bleus et plastifiés, émergeant de la mer telle une sirène. Autour d’elle, ciel et mer composent une symphonie de tons subtils et de sensations océaniques. Le jeu (involontaire) des bras auquel vient s’ajouter un corps étranger forme un socle qui rehausse la splendeur de ce sphinx aquatique. Pour un photographe instinctif, les accidents de la vie peuvent avoir des effets heureux.

    « Sylvana Empain », Juan-les-Pins, août 1961

    Sur la Côte d’Azur ou à Saint-Moritz, Jacques Lartigue croise à plusieurs reprises Sylvana et Wado Empain, avant le drame de 1978 qui les rendra célèbres. Il est sans doute fasciné par ce couple parfait à la fois riche et beau. Luxe, calme et volupté. A partir du profil de cette jolie femme, Lartigue invente une « créature » aux cheveux bleus et plastifiés, émergeant de la mer telle une sirène. Autour d’elle, ciel et mer composent une symphonie de tons subtils et de sensations océaniques. Le jeu (involontaire) des bras auquel vient s’ajouter un corps étranger forme un socle qui rehausse la splendeur de ce sphinx aquatique. Pour un photographe instinctif, les accidents de la vie peuvent avoir des effets heureux. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Le 6 février 1962, Jacques et Florette embarquent à bord d’un cargo à destination de l’Amérique. « Je n’ai ni le temps de peindre, ni celui de raconter. Il faudrait une journée par kilomètre parcouru. Tout est nouveau. Tout est différent. Tout est émerveillant », écrit Lartigue quand il découvre l’Amérique. Il envisage même de s’y installer avant de se laisser à son tour découvrir par l’Amérique – lorsqu’il sera invité à faire sa première exposition en 1962 au MoMA de New York.

    « Florette et Pierre Sicard », Palm Springs, Californie, avril 1962

    Le 6 février 1962, Jacques et Florette embarquent à bord d’un cargo à destination de l’Amérique. « Je n’ai ni le temps de peindre, ni celui de raconter. Il faudrait une journée par kilomètre parcouru. Tout est nouveau. Tout est différent. Tout est émerveillant », écrit Lartigue quand il découvre l’Amérique. Il envisage même de s’y installer avant de se laisser à son tour découvrir par l’Amérique – lorsqu’il sera invité à faire sa première exposition en 1962 au MoMA de New York. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • « Bill, sorte de long fantôme bleu dans son peignoir de bain » : ainsi Lartigue décrit-il son ami le photographe anglais Bill Brandt. Il est amusant de voir, sur ce cliché, Lartigue saisir le maître du noir intense qu’était Bill Brandt, de façon si contraire à sa nature, autrement dit de le rendre brutalement si lumineux. Autour de lui, jeux d’eaux et jeux d’ombres se répondent sans emphase et dans un dénuement qui sied aux deux grands photographes du XXe siècle.

    « Bill Brandt », Vert Bois, île d’Oléron, juin 1976

    « Bill, sorte de long fantôme bleu dans son peignoir de bain » : ainsi Lartigue décrit-il son ami le photographe anglais Bill Brandt. Il est amusant de voir, sur ce cliché, Lartigue saisir le maître du noir intense qu’était Bill Brandt, de façon si contraire à sa nature, autrement dit de le rendre brutalement si lumineux. Autour de lui, jeux d’eaux et jeux d’ombres se répondent sans emphase et dans un dénuement qui sied aux deux grands photographes du XXe siècle. JACQUES HENRI LARTIGUE

  • Lors d’une réunion organisée par Olympus réunissant les plus grands photographes, Lartigue surprend dans la piscine Marie Bailey, épouse de Davis Bailey. A la question « pourquoi y a-t-il si peu de nus dans votre œuvre ? », M. Lartigue avait coutume de répondre : « Quand je suis avec une femme nue, je pose mon appareil. »

    « Marie Bailey à la piscine d’Eden Roc », Cap d’Antibes, septembre 1977

    Lors d’une réunion organisée par Olympus réunissant les plus grands photographes, Lartigue surprend dans la piscine Marie Bailey, épouse de Davis Bailey. A la question « pourquoi y a-t-il si peu de nus dans votre œuvre ? », M. Lartigue avait coutume de répondre : « Quand je suis avec une femme nue, je pose mon appareil. » JACQUES HENRI LARTIGUE

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Luxe, calme et volupté : intitulée « La vie en couleurs », cette exposition a lieu jusqu’au 18 février au centre d’art de Campredon (situé à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse). On connaît surtout du photographe ses clichés en noir et blanc, beaucoup moins ses images en couleurs. A travers 87 autochromes, c’est tout un pan de son histoire intime et personnelle qui nous est révélé : « Je suis empailleur des choses que la vie m’offre en passant », écrivait-il dans son journal manuscrit, à Paris, en 1968. Martine d’Astier et Martine Ravache, commissaires de l’exposition, commentent pour Le Monde une sélection d’images.

D’un format 6 × 6, les épreuves de l’exposition sont des tirages pigmentaires réalisés à partir des positifs originaux.

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