Le mouvement radical palestinien Djhad islamique a tiré mercredi une salve de roquettes vers le sud d'Israël, la plus importante depuis plus de deux ans, en représailles à la mort la veille de trois de ses combattants dans un raid israélien.

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"On a passé la barre des 50 et ils continuent à tirer", a affirmé à l'AFP l'armée israélienne. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de "continuer à frapper ceux qui veulent nous faire du mal", assurant qu'Israël "agirait contre eux de manière très forte". Son ministre des Affaires étrangères Avidgor Lieberman menace de réoccuper entièrement Gaza.

La plus grande attaque depuis 2012

L'armée israélienne souligne qu'il s'agit de "la plus grande attaque contre Israël depuis l'opération Pilier de défense", en novembre 2012. Des milliers d'Israéliens ont dû se réfugier dans les abris, mais aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat.

La branche armée du Djihad islamique, les Brigades Al-Qods, a affirmé qu'elle ripostait après un raid aérien israélien dans le sud de la bande de Gaza qui a tué trois de ses membres. Selon l'armée israélienne, ils tiraient au mortier sur Israël. "Les Brigades Al-Qods ne renoncent pas à la trêve (avec Israël, en vigueur depuis novembre 2012, NDLR) mais ont le droit de riposter à l'agression sioniste au moment et à l'endroit adéquats", affirme le porte-parole des Brigades Al-Qods, Abou Ahmad. "Le Jihad islamique ne souhaitait pas une escalade, mais Israël a commis de nombreuses violations de la trêve, au point de renier son engagement de cesser sa politique d'assassinats", a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Daoud Chihab, en référence à la reprise des liquidations depuis le début de l'année.

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