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TURQUIE

La Turquie dévoile le tracé du "canal Istanbul" pour désengorger le Bosphore

Le tracé du "canal Istanbul", que le gouvernement turc envisage de faire creuser afin de désengorger le détroit du Bosphore, a été dévoilé lundi. L'énorme voie d'eau sera construite en parallèle du Bosphore sur une distance de 45 kilomètres.

Vue aérienne des rives du Bosphore, qui traverse Istanbul, entre la mer Noire et la mer de Marmara.
Vue aérienne des rives du Bosphore, qui traverse Istanbul, entre la mer Noire et la mer de Marmara. Adem Altan, AFP
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Le gouvernement turc a dévoilé, lundi 15 janvier, le tracé d'un canal qu'il envisage de faire creuser à Istanbul, afin de désengorger le détroit du Bosphore.

Il s'agit de l'un des grands projets du président Recep Tayyip Erdogan. "Ouvrir un nouveau canal, parallèle au Bosphore, ce que nous appelons le 'canal d'Istanbul', est mon rêve. Avec l’aide de Dieu, nous en poserons la fondation à la fin de cette année ou au début de 2018… Il y a un canal de Suez, un canal de Panama, et il y aura un canal Istanbul", avait lancé en octobre l'ancien maire d'Istanbul.

Le ministre des Transports et des Communications, Ahmet Arslan, a annoncé lundi que l'énorme voie navigable, qui serait construite en parallèle du Bosphore, longue de 45 kilomètres, démarrerait au niveau du lac de Küçükçekmece, sur la rive européenne d'Istanbul, près de la mer de Marmara, et débouchera dans la mer Noire au niveau de Durusu.

En rouge, le tracé approximatif du futur "Canal Istanbul". Il doit permettre de limiter le trafic maritime sur le Bosphore, qui traverse la ville d'Istanbul. (Image : Google Maps)
En rouge, le tracé approximatif du futur "Canal Istanbul". Il doit permettre de limiter le trafic maritime sur le Bosphore, qui traverse la ville d'Istanbul. (Image : Google Maps)

"L'objectif est de réduire les risques liés au transport de produits dangereux par les navires dans le Bosphore", a déclaré Ahmet Arslan lors d'une conférence de presse télévisée. "Il s'agit également de procéder à une transformation urbaine pour nos citoyens dans cette zone (...) et d'accroître l'attractivité d'Istanbul comme métropole globale", a-t-il poursuivi.

Toutefois, des défenseurs de l'environnement ont mis en garde contre l'impact de ce projet démesuré, calqué sur le modèle des canaux de Suez ou de Panama, sur l'écosystème marin et contre des risques sismiques dans une zone déjà sensible. Mais le ministre a assuré que toutes les précautions nécessaires avaient été prises et que le tracé avait été arrêté sur la base d'études sur les risques sismiques et de modélisations.

À Istanbul, outre l'édification d'un pont et plusieurs tunnels creusés sous le Bosphore, un nouvel aéroport doit officiellement entrer en service en octobre.

Avec AFP

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