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« We too » : un appel aux hommes à s’engager contre les violences faites aux femmes

Dans une lettre, le réalisateur Michel Hazavanicius et le journaliste Raphaël Glucksmann appellent les hommes à se joindre au mouvement #metoo de libération de la parole des femmes contre les violences sexuelles.

Le Monde

Publié le 29 janvier 2018 à 17h40, modifié le 29 janvier 2018 à 17h40

Temps de Lecture 1 min.

« Nous aussi, nous voulons l’égalité. » Plus de trois mois après le début de #metoo, grand mouvement de libération de la parole des femmes contre les violences sexuelles, le réalisateur Michel Hazavanicius et le journaliste Raphaël Glucksmann ont appelé les hommes à exprimer leur soutien aux femmes.

Dans une lettre ouverte publiée dans Le Nouveau Magazine littéraire (dont Raphaël Glucksmann est le directeur de la rédaction), ils prennent la parole « à [leur] tour », et se positionnent contre « des structures de dominations ».

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Faisant référence notamment à la « liberté d’importuner » clamée par les signatrices de la tribune parue dans les colonnes du Monde au début du mois de janvier, Raphaël Glucksmann et Michel Hazanavicius déclarent ne pas vouloir « de ces “libertés” si elles s’inscrivent dans des situations et des structures de domination ». Ajoutant : « On nous a appris enfants que notre liberté s’arrêtait là où commençait celle des autres et nous pensons que la liberté des femmes à ne pas être importunées est ici la question centrale. »

« Un combat commun »

« Nous ne voyons pas poindre le puritanisme, mais une libération sexuelle, la possibilité de séduire et d’aimer entre égales et égaux », estiment encore les deux signataires, qui disent s’inscrire dans « un combat commun [des femmes et des hommes] contre les injustices faites aux femmes ». Reprenant la formule « me too », MM. Hazanavicius et Glucksmann signent « Nous aussi. We too ».

Depuis les premières révélations sur les violences sexuelles soupçonnées du producteur de cinéma américain Harvey Weinstein envers des dizaines d’actrices, de nombreuses femmes ont pris la parole pour dénoncer les actes dont elles ont été victimes ou pour exprimer leurs positions sur la question des violences sexuelles.

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