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Argentine : des foulards verts pour légaliser l'avortement


À Buenos Aires en Argentine des femmes manifestent avec des foulards verts en réclamant la légalisation de l'avortement.

En Argentine, des femmes manifestent pour obtenir la légalisation de l'avortement.

Photo : Reuters / Marcos Brindicci

Agence France-Presse

Un foulard vert autour du cou, symbole de la mobilisation pour la légalisation de l'avortement, des dizaines de milliers de femmes ont défilé dimanche et lundi à Buenos Aires en faveur d'un projet de loi à cet effet.

« Le fait que l'avortement soit passé en Irlande, dans un pays catholique comme l'Argentine, cela donne espoir », s'enthousiasme Lola Vasquez, une adolescente de 16 ans.

« Mais en Irlande, observe-t-elle, l'Église est restée en retrait du débat. »

En Argentine, pays du pape François, l'Église est fortement mobilisée et s'inquiète, car les enquêtes d'opinion penchent pour la légalisation.

D'après l'institut Gustavo Cordoba, 60 % des Argentins sont favorables à la légalisation de l'avortement, 35 % s'y opposent, les autres 5 % ne se prononcent pas.

Selon l'institut Isonomia, le oui et le non sont au même niveau, à environ 45 ou 46 %.

Cependant, ce n'est pas l'opinion publique qui vote, mais des parlementaires « nettement plus conservateurs », déplore Liz Ramirez, une enseignante âgée de 30 ans.

L'avortement existe, il peut être légal ou clandestin, mais il existe. Nous voulons qu'il soit légalisé pour que moins de femmes pauvres meurent, pour que nous soyons dans le cadre de la loi, pour que l'État nous protège au lieu de nous punir.

Une citation de Cristina Banegas, une actrice âgée de 70ans

Le projet de loi sera soumis à la chambre des députés le 13 juin.

Si le texte est approuvé, il sera examiné par la Chambre haute, où les sénateurs des provinces sont généralement soumis à l'autorité des gouverneurs en place, dont la majorité ne veulent pas se mettre l'Église à dos.

L'avortement divise les partis politiques et jusqu'au sein du gouvernement : le président de centre droit Mauricio Macri est contre, alors que le chef du gouvernement Marcos Peña y est favorable.

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