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"Les magistrats ne font pas les choses comme ça, comme dans un certain nombre de pays totalitaires, ils appliquent les lois de la République." Invité sur I>Télé ce samedi et cité par Le Lab, le président de l'Union syndicale des magistrats, Christophe Régnard, a soigneusement évité d'envenimer la polémique autour de la tribune de Nicolas Sarkozy, tout en lançant quelques piques à l'ex-président.
Dans ce texte publié par Le Figaro, l'ancien locataire de l'Élysée comparait l'appareil d'État à la police politique de la RDA. "Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France", dénonçait Nicolas Sarkozy, mis sur écoute depuis plusieurs mois.
Ne pas "donner raison à Nicolas Sarkozy"
Une comparaison qui prête presque à sourire, selon le président de l'Union syndicale des magistrats. Pour lui, "tout ce qui est excessif est insignifiant". D'autant que cette tribune "avant tout politique [...] ne concerne pas les juges", assène-t-il sur l'antenne d'i>Télé. En répondant à la polémique, les représentants de la justice donneraient "raison à Nicolas Sarkozy, en laissant à penser que, effectivement, la magistrature est coalisée contre lui".
Christophe Régnard trouve d'ailleurs "assez amusant qu'un certain nombre de lois aient justement été votées au cours des dix dernières années, notamment celle qui concerne les écoutes téléphoniques, avec des extensions par la loi Perben II en 2004, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur", souligne Le Lab.
Le magistrat en a profité pour revenir sur les fuites qui ont permis au journal en ligne Mediapart de diffuser quelques retranscriptions de ces fameuses écoutes téléphoniques, entre autres le passage égratignant "ces bâtards de juges bordelais". Qui pourrait en être à l'origine ? Christophe Régnard pointe du doigt les ministères de l'Intérieur et de la Justice... "Cela ne peut pas venir que des policiers ou des juges, parce que vous savez très bien qu'il y a des remontées d'informations en parallèle vers [ces ministères] et que, aux différents échelons de cette remontée d'informations, on peut avoir tout et n'importe qui qui peut balancer ces informations à la presse."
De notre ex Président, qui a le droit de se défendre contre ces attaques sournoises et continuelles par des magistrats qui lui en veulent, car il avait osé vouloir changer quelque chose !
Ils ont la rancune tenace, alors tous les moyens sont bons, aidés par ce gouvernement et son chef qui depuis maintenant sept ans ne cesse d'appliquer un harcèlement sans nom.
Cela ne nous donne pas une belle image de la justice, aidée en cela par Me Taubira, c'est dommage pour un Pays comme le nôtre.
Dans un été démocratique :
- 1er) le syndicat de la magistrature ne vendrait pas pouvoir exister,
- 2 eme) les juges devraient être complètement autonomes et surtout indépendantes c'est a dire rattachées a aucun ministre et élus par le peuple. ,
- 3 eme) tout ce que vous pourrez écrire ne nous intéresse pas, oui c'est la STASI et le mot est mesure "gazer des enfants, des personnes âgées, des braves gens qui manifestent pacifiquement aux Champs Elysées " comment appelez vous cela ? Et le mur des cons ? Et vous voudriez que l'on vous respecte ? Et que l'on vous croit impartial ?
Vous vous êtes déconsidérés tout seule avec votre tutelle Messieurs les juges et vos tribunes ne nous intéressent plus'.
Cette intervention de l'USM le samedi matin sur Itélé et, par la suite, l'invitation de l'avocat à la tête d'une contre-tribune à celle des avocats défendant Herzog. Ceci alors qu'on ne devait plus parler polique durant le week-end en raison des élections municipales. Parce que leurs interventions à charge envers NS n'étaient pas politiques ?