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Une vidéo pour guider les victimes d'agression sexuelle dans le processus de dénonciation

Une femme parle en avant-plan alors que deux policiers discutent en arrière-plan.

Une vidéo de l'équipe d'intervention en cas d'agression sexuelle de Winnipeg tente d'expliquer aux victimes d'agressions sexuelles en quoi consiste le processus de dénonciation.

Photo : Équipe d'intervention en cas d'agression sexuelle de Winnipeg

Radio-Canada

Une nouvelle vidéo, réalisée par des fournisseurs de soins de santé, des conseillers et des policiers de Winnipeg, tente d'expliquer ce qui arrive réellement lorsqu'une victime dénonce une agression sexuelle.

La vidéo, d'une durée d'environ 4 minutes, est réalisée par l'équipe d'intervention en cas d'agression sexuelle de Winnipeg, connue sous le nom de SART. Elle a été rendue publique vendredi lors de la réunion du conseil de police.

Elle montre en quoi consiste le signalement d'une agression sexuelle du point de vue de la victime. On peut y voir la salle d'examen du Centre des sciences de la santé où sont recueillies des preuves médicolégales, les divans où ont lieu les entrevues avec la police et la zone de récupération.

La vidéo montre que, en tout temps, c'est la victime qui décide jusqu'où elle veut aller.

« Nous parlons de faire une vidéo depuis des années », dit Ashley Smith, infirmière psychiatrique et coordonnatrice du programme d'infirmière examinatrice des agressions sexuelles du Centre des sciences de la santé et membre du SART.

« Lorsque les patients viennent nous voir, ils ont des options, affirme-t-elle. Ils ne doivent pas nécessairement choisir de faire quelque chose quand ils viennent nous voir. Parfois, ils veulent tout simplement des informations sur leurs options. »

Le groupe SART voit près de 500 patients par année, dont une grande majorité de femmes et de filles. L'année dernière, huit cas d'agressions sexuelles graves ont été signalés à la police de Winnipeg, 17 cas d'agressions sexuelles armées et 760 cas d'agressions sexuelles. Il s’agit d’une hausse par rapport à la moyenne quinquennale de ces trois infractions.

Les victimes au centre

La vidéo veut montrer que les victimes mènent le processus de dénonciation, explique Kelly Dennison, responsable des enquêtes spécialisées à la police de Winnipeg.

« C'est très centré sur la victime. L'idée de cette vidéo est d’expliquer aux victimes d'agressions sexuelles que ce sont elles qui décident du déroulement du processus », explique-t-il.

Nous savons que, statistiquement, à travers le pays, un grand nombre d'agressions sexuelles ne sont pas signalées. C'est une chose que nous essayons constamment de changer.

Une citation de Kelly Dennison, responsable des enquêtes spécialisées à la police de Winnipeg

À Winnipeg, les victimes de violences sexuelles décident à quels examens médicaux elles acceptent de se soumettre, et si elles veulent ou non déposer une plainte, ou faire une déclaration à un tiers si elles se sentent mal à l’aise de parler à la police, affirme Kelly Dennison.

Il explique que la salle d’interrogatoire de la police « ne ressemble en rien à ce qu’on voit à la télévision ».

« L'objectif est de s'assurer que la victime se sente à l'aise », ajoute-t-il.

Les victimes peuvent signaler les cas d'agression sexuelle à Klinic, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 204 786-8631 ou, sans frais, au 1 888 292-7565.

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