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Découverte d'une « maison de l'horreur » au Nigeria

La police a découvert des corps en état de décomposition, des squelettes et des crânes dans un bâtiment abandonné à Ibadan. La police a également porté secours à plusieurs personnes « ressemblant à de véritables squelettes ».

Le Monde avec AFP

Publié le 23 mars 2014 à 19h18, modifié le 23 mars 2014 à 19h35

Temps de Lecture 2 min.

Capture d'écran du site du journal

Les médias l'ont baptisée la « maison de l'horreur » et les photos publiées par le Sunday Tribune sont terrifiantes : la police nigériane a découvert samedi 22 mars, dans un bâtiment abandonné de la ville d'Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria, des corps en état de décomposition, des squelettes et des crânes. La police a également porté secours à plusieurs personnes « ressemblant à de véritables squelettes » qui erraient autour de la maison. D'autres ont été retrouvées les pieds enchaînés.

« Lorsque nous nous sommes rendus dans l'immeuble abandonné dans la communauté Soka à Ibadan, hier [samedi], nous y avons vu des corps décomposés, des squelettes ainsi que des crânes, c'était dans l'immeuble et dans la brousse environnante », a déclaré à l'AFP la porte-parole de la police de l'Etat d'Oyo, Olabisi Ilobanafor.

« Nous traitons ce cas comme une affaire criminelle et nous en avons référé au département d'investigations criminelles de la police pour une enquête approfondie, a-t-elle dit. Quelque sept personnes en état de malnutrition, ressemblant à de véritables squelettes, ont aussi été secourues dans la brousse entourant la maison. L'une d'entre elles est morte quand nous étions sur place. » La police a arrêté six personnes présentes sur les lieux, dont cinq agents de sécurité armés de fusils, d'arcs et de flèches.

Ibadan est la troisième plus grande ville du pays et la capitale de l'Etat d'Oyo. Elle est située à environ 130 km au nord de Lagos, la capitale économique du Nigeria. « Ce n'est pas un événement courant à Ibadan ou dans l'Etat », a souligné Mme Ilobanafor.

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ENLÈVEMENTS RITUELS

Des victimes d'enlèvements au Nigeria sont souvent torturées ou sacrifiées dans des rituels de magie noire. Les médias rapportent aussi des cas de portions de corps vendues dans plusieurs régions, surtout dans le Sud, pour servir à des rituels.

Dans les centres urbains, y compris à Lagos, la plus grande ville du pays, des corps sont souvent retrouvés le long des rues, amputés de quelques organes, surtout les yeux et les parties génitales.

La macabre découverte d'Ibadan a été faite après l'alerte donnée par des marchands se déplaçant en motos. Ils se plaignaient de l'absence étrange et inexpliquée de plusieurs membres de leur groupe et avaient indiqué avoir localisé une maison où des cadavres gisaient sur le sol, selon la porte-parole de la police.

Le Sunday Tribune, journal local – et plus ancien journal privé nigérian – a publié en « une » la photo d'une femme hagarde, très amaigrie, vraisemblablement kidnappée dans l'Etat d'Edo en 2008 et désormais secourue par la police.

Il a aussi a publié des photos montrant plusieurs corps décomposés, un homme agonisant et nu, des crânes, des papiers d'identité, des chaussures, des sacs et des vêtements éparpillés sur les lieux.

Selon la presse, environ 15 personnes, qui auraient pu avoir été enlevées, ont été retrouvées enchaînées dans cet endroit. Mais la police n'a évoqué que sept personnes.

Le Monde avec AFP

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