[Vidéo] De l'usine au cerveau, le délicat parcours d'un stent
AVC, ruptures d'anévrismes et malformations veineuses demandent de minutieuses interventions dans le cerveau. Les dispositifs médicaux se font de plus en plus petits pour augmenter les chances de survie et de validité des patients. A l'occasion de la journée mondiale de l'AVC, reportage chez un Français qui innove dans le secteur, Balt.
Mis à jour
29 octobre 2018
C'est la première cause de mortalité chez l'homme et la première cause de handicap acquis dans les pays développés. Environ 140 000 AVC surviennent chaque année en France, provoquant 40 000 décès et 30 000 handicaps lourds. En outre, entre 1 et 4% de la population française serait porteuse d'un anévrisme cérébral. Les ruptures d'anévrismes sont particulièrement mortelles. 50% d'entre elles se soldent par un décès immédiat. 75% le sont dans un délai de huit jours après l'accident.
La journée mondiale de l'AVC, qui se tient lundi 29 octobre, est l'occasion de découvrir comment sont fabriqués les stent, ces dispositifs médicaux qui permettent de mieux vivre, voire de survivre, après un tel événement.
VOS INDICES
source157 =
Décembre 2023
PVC (indice)
Base 100 en décembre 2014
137.2 =
Décembre 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
95.6 =
Décembre 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
Pour traiter ces pathologies, la neuro-radiologie interventionelle (NRI) utilise des dispositifs médicaux de plus en plus petits, comme ici à la Fondation Rotschild. Pour atteindre le cerveau, le personnel médical n'ouvre pas directement la boîte crânienne mais passe par l'artère fémorale, située dans le pli de l'aine. Ils remontent les vaisseaux sanguins grâce à un cathéter avant d'arriver jusqu'au cerveau et, si nécessaire, y déposer un stent. Une sorte de minuscule tube grillagé qui permet d'empêcher les hémorragies dans le cerveau.
Cathéters et stents demandent des gestes méticuleux aussi bien en salle d'opération que dans les usines, au moment de leur production. En France, un seul fabricant, Balt, résiste face aux géants américains comme Johnson & Johnson ou Medtronic. A l'usine de Montmorency (Val d'Oise), 340 salariés fabriquent, le plus souvent à la main, ces dispositifs médicaux mesurant parfois moins d'un millimètre.
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