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Le gouvernement a notamment annoncé un moratoire de la hausse des taxes sur le carburant.
Serait-il possible d'avoir un résumé de l'ensemble des réactions de la classe politique, syndicats sur les annonces du gouvernement ? et savoir si les "gilets jaunes" répondent favorablement ?Bonjour Aurélien,
-Aurélien
Marche pour le climat samedi à Paris: Hulot trouve que ce n'est "pas le moment"
Ce n'est "pas le bon moment" d'organiser samedi à Paris une marche pour le climat, a estimé mardi sur RTL Nicolas Hulot, y voyant un risque de "confusion" et de "confrontation" alors que les "gilets jaunes" prévoient également de se rassembler dans la capitale.
"C'est mon avis personnel, ça n'engage que moi, je trouve que ce n'est pas le moment, car c'est un risque de confrontation supplémentaire et de confusion des messages", a-t-il dit. Des marches "citoyennes" pour le climat sont prévues dans 120 villes en France et dans plusieurs pays à l'occasion de la conférence climat de l'Organisation des Nations unies (COP24) qui se tient en Pologne. Lundi, le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, avait demandé aux organisateurs de la marche parisienne de "ne pas maintenir" l'événement.
"Visiblement, la préoccupation gouvernementale n'a pas été entendue et comprise (...) La taxe carbone est nécessaire mais il faudra y revenir après avoir fait une approche holistique et intégrale (...) N'ayons aucun sujet tabou, la fiscalité écologique a toujours été abordée dans une fiscalité additionnelle."
"Ne tombons pas dans le piège d'opposer social et écologie. Ajoutons nos énergies et ne les opposons pas. Le deuxième message c'est que la violence ne mène à rien. Il faut savoir s'en dissocier car à un moment donné, on perd la cause première."
"On reparlera dans le long terme quand les esprits seront apaisés. Aucune prospective ne pouvait trouver une issue favorable dans le climat actuel. Certes, ce n'est pas une bonne nouvelle pour le climat. L'enjeu écologique ne se fera pas contre les Français, il se fera avec la compréhension des Français. Là il y a une somme d'incompréhension, de malentendu.Il y a une soif de dignité. Les Françaises et les Français ont envie qu'il y ait un partage équitable de l'effort et des recettes. Ils ont une soif de justice sociale et d'équité sociale. Comment combiner les enjeux du long terme et du court terme ? C'est toute la difficulté de l'exercice."
"J’ai passé mon existence à passer des concours pour me hisser socialement, et c’est ma retraite qu’on ébrèche pour aider les autres ? Pourquoi on demande pas aux plus riches ? Non c’est toujours la classe moyenne qui paye alors que les riches savent comment esquiver l’impôt."
"L’autre jour je faisais mes courses, en voyant mon gilet une dame m’a dit "vous êtes notre héros !" Je ne suis pas héroïque, mais ça dit l’atmosphère."
"Ces annonces ont eu lieu au moment où il (Edouard Philippe) devait nous recevoir. Donc elles étaient prêtes et si on était venu, il les auraient faites ce soir. Ce qui prouve qu’on a bien fait de ne pas aller jouer les marionnettes et qu’il y a encore une marge de manœuvre.Un moratoire ce n’est pas suffisant, car il peut être remis en cause. Le problème c’est qu’il y a maintenant une défiance généralisée qui s’est installée. Pourquoi avoir attendu un mois ? Maintenant il y a une cristallisation de toutes les colères. Il faut un changement de cap politique, une dissolution de l’Assemblée nationale et une nouvelle élection (législative) à la proportionnelle."
"Le point de bascule s'est effectué dès la première semaine avec un changement très net de physionomie. Sur le plan sociologique, un public de personnes âgées, commerçants et salariés est dans l'ensemble reparti. Ceux qui sont restés, sont les plus jeunes souvent sans emploi et plus agressifs. Sur le plan géographique, le mouvement qui concernait au départ uniformément la France s'est concentré à l'ouest d'une ligne Amiens - Grenoble.Sur le plan des perturbations, alors que les voies de communication étaient au départ la cible majoritaire, on assiste progressivement à un déplacement vers les centres économiques, les dépôts pétroliers, les centres logistiques, qui ont été visés. Et samedi dernier un nouveau palier a été franchi puisque nous avions des exactions commises à l'encontre des symboles de l'Etat - préfectures, mairies, trésoreries et permanences parlementaires".
Selon les syndicats de policiers, le ministre de l’intérieur abandonne le dispositif de maintien de l’ordre adopté le 1er décembre et qui avait été très critiqué.
"Je veux profiter de ce moment pour porter un message : celui de l’appel au calme. J'invite les "gilets jaunes" raisonnables, ceux qui ne soutiennent pas l'action violente, à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain, à ne pas se rassembler dans les lieux qui ont fait l’objet de tensions que nous avons connu. Comme au Puy-en-Velay où on a pu y mettre le feu alors qu'il y avait des fonctionnaires en son sein.
Samedi nous avions fait un choix : ne pas autoriser la manifestation sur les Champs-Elysées mais tendre une main au gilet jaunes pour qu’ils acceptent d’y manifester après fouilles. Seules 150 personnes ont accepté. Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement sont coresponsables avec les casseurs parce qu’ils ont empêché les forces de l’ordre d’agir."
"La France a connu des événements d’une extrême gravité avec des attaques immédiates et organisées plus violente que dans les trente dernières années. Nos forces de l'ordre se sont heurtées à des scènes de guerre. Elles ne sont pas en échec, puisque la situation était maîtrisée à 19 heures."
"Des groupes violents, des essaims de frelons se sont greffés avec leurs cortèges de pillards. Je salue le professionnalisme des forces de sécurité. Mais elles ont été gravement tenues en échec et nous sommes donc très inquiet à la perspective de nouveaux rassemblements. Cela peut dégénérer plus gravement. D'où cette audition."
Des "gilets jaunes" dénoncent "les mesurettes" de Philippe
Les annonces d'Édouard Philippe, notamment le moratoire de six mois sur la hausse de la taxe sur les carburants, ne sont que des n'ont pas convaincu des "gilets jaunes" cités par l'Agence France-presse, qui assurent que "les actions vont continuer".
"Ce sont des mesurettes. On attendait autre chose que des mesures symboliques pour faire baisser d'un palier la colère", a notamment dénoncé Marc Beaulaton, 59 ans, retraité d'EDF.
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