Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Au Brésil, Bolsonaro veut exploiter la réserve de Raposa Serra do Sol

Cette zone, sur laquelle vivent 17 000 autochtones, est aussi la deuxième plus grande réserve d’uranium au monde.

Le Monde avec AFP

Publié le 18 décembre 2018 à 04h01, modifié le 18 décembre 2018 à 07h31

Temps de Lecture 7 min.

La réserve Mamiraua, au Brésil, est convoitée par le nouveau président du pays pour ses ressources naturelles.

Le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, cherchera à exploiter les ressources naturelles d’une gigantesque réserve indigène dans l’Amazone, à la frontière du Venezuela et de la Guyane, a-t-il assuré lundi 17 décembre.

Lors d’une cérémonie d’inauguration à Rio, il a évoqué le potentiel de la réserve Raposa Serra do Sol, dans l’État de Roraima (nord). « C’est la région la plus riche du monde. Il y a moyen d’exploiter de manière rationnelle. Et du côté des indigènes, de leur verser des redevances et de les intégrer à la société » a déclaré M. Bolsonaro.

La Raposa Serra do Sol, délimitée en 2005, s’étend sur 17 000 km², sur lesquels vivent quelque 17 000 autochtones. Elle renferme d’importants gisements de minerais comme le niobium, un métal léger utilisé dans la sidérurgie et l’aéronautique, et la deuxième plus grande réserve d’uranium au monde. Cette zone abrite également d’abondantes réserves d’or, d’étain, de cuivre et de diamants.

Réserves « surdimentionnées »

Pendant sa campagne et peu après avoir gagné l’élection présidentielle en octobre dernier, l’ancien militaire avait déclaré qu’il reverrait la carte des réserves indigènes, les jugeant « surdimensionnées ». « L’indigène ne peut pas rester confiné dans une zone délimitée comme s’il s’agissait d’un animal dans un zoo », estimait M. Bolsonaro dans un entretien il y a quelques mois. Ces personnes sont des « êtres humains comme nous, qui veulent évoluer, avoir l’électricité, un médecin, un dentiste, internet, jouer au football ».

Le président élu, qui a remis en question la participation de son pays à l’accord de Paris sur le changement climatique, a également évoqué la possibilité de reprendre les études pour la construction de centrales hydroélectriques en Amazonie. Selon les experts, une telle initiative bouleverserait l’écosystème du fleuve Amazone et de ses affluents, et forcerait le déplacement des populations.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.