Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Offrir Le Monde

Amnesty s'inquiète d'un « conflit armé » au Nigeria

Depuis début janvier, avec une série d'attaques meurtrières contre des villages isolés, un pensionnat, des églises et d'importantes installations de l'armée, Boko Haram a accentué sa pression sur le gouvernement nigérian.

Le Monde avec AFP

Publié le 31 mars 2014 à 11h52, modifié le 31 mars 2014 à 12h05

Temps de Lecture 1 min.

La moitié des victimes sont des civils, selon Amnesty, qui s'inquiète notamment des informations faisant état d'exécutions sommaires de centaines de personnes suspectées d'appartenir à Boko Haram après l'évasion massive d'une prison le 14 mars.

Les insurgés islamistes de Boko Haram et l'armée nigériane ont probablement commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dans le nord du Nigeria à majorité musulmane, où la crise est devenue un « conflit armé », selon Amnesty International.

Dans un communiqué rendu public dimanche soir, l'ONG estime que plus de 1 500 personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans une recrudescence des violences dans le nord-est du pays, épicentre de la crise.

L'agence de secours d'urgence nigériane NEMA avait, elle, dressé mardi 25 mars un bilan de plus de mille personnes tuées et 250 000 déplacés durant cette période. L'ONG Human Rights Watch a pour sa part avancé le 14 mars le chiffre de 700 tués depuis le début de l'année.

La moitié des victimes sont des civils, selon Amnesty, qui s'inquiète notamment des informations faisant état d'exécutions sommaires de centaines de personnes suspectées d'appartenir à Boko Haram après l'évasion massive d'une prison le 14 mars.

Suivez-nous sur WhatsApp
Restez informés
Recevez l’essentiel de l’actualité africaine sur WhatsApp avec la chaîne du « Monde Afrique »
Rejoindre

« LES CIVILS PAIENT UN PRIX TRÈS LOURD »

La hausse « alarmante » du niveau de violences dans le nord-est du Nigeria a transformé la crise en « situation de conflit armé, non international, dans lequel toutes les parties violent le droit humanitaire international », juge Amnesty.

« Nous exhortons la communauté internationale à assurer des enquêtes rapides et indépendantes pour vérifier si certains actes ne constituent pas des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. La communauté internationale ne peut continuer de regarder ailleurs face aux exécutions extrajudiciaires, aux attaques contre des civils et à d'autres crimes commis à une grande échelle. Les civils paient un prix très lourd alors que le cycle des violations et des ripostes gagne en intensité. »

Depuis début janvier, avec une série d'attaques contre des villages isolés, un pensionnat, des églises et d'importantes installations de l'armée, Boko Haram a accentué sa pression sur le gouvernement nigérian. L'armée assure que la contre-offensive lancée à partir de mai 2013 dans trois Etats du nord-est du Nigeria s'est révélée efficace, en isolant les insurgés et en les privant de leurs armements et de leurs munitions.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.