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“Shell on challenge” : le nouveau défi dangereux de certains adolescents

Publié le par Hélène Bour

Un nouveau défi dangereux à l’attention des adolescents circule sur les réseaux sociaux. Il s’agit du “shell on challenge”, qui consiste à manger un aliment avec sa “coquille”, autrement dit sa peau ou son emballage.

Après le défi qui consistait à croquer dans une pastille de lessive, ou celui consistant à se faire passer un préservatif par le nez, voici venu le défi qui consiste à manger un aliment avec sa peau ou son emballage, le “Shell on challenge”.

Apparu sur les réseaux sociaux (et notamment Snapchat) il y a quelques jours, ce nouveau défi lancé par et pour les adolescents semble plutôt anodin comparé aux précédents. Pourtant tout dépend la nature de l’emballage, si l’on finit par le manger ou si on le recrache ensuite.

Les matières organiques telles que les pelures de fruits ne sont généralement pas dangereuses. Le zeste est souvent utilisé dans les recettes (zeste de citron), or, il s’agit de copeaux de peau”, a souligné le Dr Max Plitt au New York Post.En revanche, manger du plastique peut être dangereux. Le BPA (bisphénol A, ndlr) est connu pour influencer les hormones. Les substances chimiques contenues dans le PVC, comme le chlorure de vinyle, ont été associées à des cancers”, a-t-il rappelé.

De nombreux plastiques sont en effet soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, molécules qui miment les hormones naturelles et viennent mettre à mal les systèmes hormonaux.

Quant aux fruits et légumes, leur peau n’est pas toujours consommable et digeste, et peut renfermer des pesticides, molécules là encore toxiques et peu recommandables.

De son côté, le Dr Danelle Stabel, du Henry Ford Health System de Detroit (États-Unis), s’inquiète plutôt du risque d’étouffement.

Cela m'inquiète davantage, car tout ce que vous mangez et qui n'est pas destiné à être digéré peut vous étouffer”, alerte-t-elle au micro d’ABC Action News.

Le risque de s’étouffer est la chose la plus importante pour moi, et encore une fois, tout ça n'est tout simplement pas censé être digéré, cela dépend de la taille de la bouchée qu'ils prennent”, a ajouté la médecin, qui invite vivement les parents à surveiller leurs adolescents vis-à-vis de leur utilisation des réseaux sociaux.

Source : IFLScience