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Les produits vendus en vrac sont-ils vraiment moins chers ?

Plusieurs consommateurs ont mis en avant sur les réseaux sociaux l’étrange écart de prix entre les produits en vrac et les produits emballés. Un constat également dressé par « Les Jours » dans une enquête publiée le 3 mai qui pointe notamment le cas de Carrefour.

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Les silos à vrac sont de plus en plus présents dans les épiceries et les supermarchés. Et quand on pense achats en vrac, on pense planète car moins de déchets mais aussi porte-monnaie. Et pour cause ! Si les aliments ne sont pas emballés, ils doivent nécessairement être moins chers. Dans une enquête publiée le 3 mai, Les Jours mettent en avant ce paradoxe : certains produits en vrac sont vendus (bien) plus chers que leur strict équivalent emballé.

En 2012, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie spécifiait pourtant dans une étude que la différence de prix entre ces deux formes de conditionnement s’évaluerait de 5 à 40 % en faveur du vrac. Dans l’emballage, ce n’est pas la matière première – plastique ou carton – qui coûte le plus mais bien tout le dispositif marketing qu’il y a derrière.

Sur Twitter, plusieurs consommateurs ont remarqué ces étranges différences de prix entre des produits équivalents en vrac et emballés.

Sur ce dernier tweet, Carrefour a répondu : « Bonjour, le riz en vrac n’est pas du riz Carrefour BIO. Pour l’acheter, nous passons par plus intermédiaires et pour des volumes plus faibles. Mécaniquement, nous achetons le riz en vrac plus cher. » L’entreprise a également donné aux Jours cette même justification.

Le prix supérieur de certains produits en vrac peut se justifier s’ils sont de meilleure qualité ou de provenance différente.

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