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Mali

Mali: le nouveau ministre de la Défense heurte les familles des «Bérets rouges»

Au Mali, la nomination du nouveau gouvernement, dimanche 5 mai, suscite des réactions, à commencer par la désignation du général Ibrahim Dahirou Dembélé au ministère de la Défense. Un poste clé au vu de la crise sécuritaire actuelle.

Épouses de bérets rouges assassinés. Bamako, décembre 2015. (Photo d'illustration)
Épouses de bérets rouges assassinés. Bamako, décembre 2015. (Photo d'illustration) RFI / David Baché
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À Bamako, certains vantent ses valeurs incontestables et sa rigueur, mais des voix s'élèvent pour s'étonner de cette nomination.

Ibrahim Dahirou Dembélé était membre de la junte qui a pris le pouvoir en 2012 et précisément chef d'état-major à l'époque de l'affaire dite des « Bérets rouges », ces 21 militaires de l'armée régulière qui ont été assassinés après avoir tenté un contre-coup d'Etat.

Cité dans l'affaire, il est accusé de « complicité passive » et bénéficie d'une liberté provisoire en attendant que le procès ait lieu. Un statut suffisant pour les familles des victimes pour ne pas le nommer à de nouvelles responsabilités. Des familles qui craignent aussi que cette nomination retarde encore plus la tenue du procès.

RFI a interrogé le colonel-major Soungalo Coulibaly, qui a perdu son neveu. Il est membre du collectif qui regroupe les familles des bérets rouges disparus.

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Colonel-major Soungalo Coulibaly: «Personne n'était d'accord avec cette nomination, elle a surpris tout le monde !»

Marie-Pierre Olphand

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