Ces œuvres d’art inspirées par le Mur de Berlin

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Ces œuvres d’art inspirées par le Mur de Berlin

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David Bowie sur scène le 6 juin 1987 à Berlin Ouest. Le concert rassemble les Berlinois, de chaque côté du Mur. La chanson Heroes deviendra l'un des hymnes de la chute du Mur
David Bowie sur scène le 6 juin 1987 à Berlin Ouest. Le concert rassemble les Berlinois, de chaque côté du Mur. La chanson Heroes deviendra l'un des hymnes de la chute du Mur
© Getty

Le fil culture. De l’horreur naît parfois l’art. Il y a trente ans, le Mur de Berlin était abattu. Pendant vingt-huit ans, il a marqué une frontière, symbole de la guerre froide. Littérature, peinture, musique, cinéma, ce mur a été source d’inspiration pour de nombreux artistes. Tour d’horizon non exhaustif.

Frontière de béton haute de 3,60 mètres, le Mur de Berlin a déchiré la ville en deux pendant vingt-huit ans. Il a séparé des familles, conduit à la mort ceux qui tentaient de le traverser et servi de propagande aux autorités de la RDA. Il a aussi inspiré des artistes. Florilège de leurs œuvres.

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  • Peinture
Les têtes emblématiques de Thierry Noir sur les restes du Mur de l'East Side Gallery à Berlin en 2013
Les têtes emblématiques de Thierry Noir sur les restes du Mur de l'East Side Gallery à Berlin en 2013
© Maxppp - FLORIAN SCHUH

Le choix est presque facile, tant les têtes aux yeux globuleux de Thierry Noir sont connues à Berlin. Mais l’histoire de cet artiste français, qui débarque à Berlin en pleine guerre froide, est captivante. En 1982, il quitte Lyon où il ne trouve pas de travail, pour Berlin : "beaucoup d’artistes parlaient de Berlin-Ouest à l’époque", se souvient-il. Thierry Noir a 24 ans et décide de prendre le train, un jour de janvier. Son histoire berlinoise ne cessera de le conduire au pied du Mur. Lorsqu’il arrive en Allemagne de l'Ouest, il n’a pas d’endroit où loger : 

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Je me suis dit que j’allais faire comme dans la chanson de Lou Reed Berlin, marcher le long du mur et que j'allais trouver la maison dont il parle. Et au bout de 100 mètres, je l’ai trouvée. 

Thierry Noir découvre l’un des squats symboles de la culture underground berlinoise de l’époque, la Georg von Rauch Haus, qui a investi un ancien hôpital. À quelques mètres de là, le Mur. "Une machine à tuer", ressent le jeune artiste. Il passe plusieurs années à voir nuit et jour ce mur "mélancolique" d’où se dégage "une angoisse douce", et décide de dessiner sur ce béton, pour qu’on ne le voit plus. 

Thierry Noir devient ainsi le premier street-artist à peindre de haut en bas le Mur de Berlin : 

C’était tabou, personne ne peignait sur le Mur mais je ne le savais pas à l’époque. Je me faisais insulter par les passants et les habitants. Je passais plus de temps à expliquer ce que je faisais qu’à peindre. 

Le Français décide alors de simplifier son style pour aller plus vite, et développe son art, des têtes très colorées : "Deux idées, trois couleurs, le bien et le mal". Depuis ses premiers dessins, le message des têtes de Thierry Noir a changé. "À l’époque, je peignais pour faire disparaître le Mur et maintenant je le peins pour le garder". Le Français, qui vit toujours à Berlin, a lancé avec une centaine d’artistes la East Side Gallery, 1,3 km de Mur peint, pour que les générations futures se souviennent.

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Pour aller plus loin…

Dès sa construction, les autorités de RDA payent des artistes pour promouvoir le Mur, en donner une image "positive". Comme la lithographie de Hans Räde, Der Sumpf hat verwirrende Lichter, (Ce bourbier brille de mille feux trompeurs) 1971, qui rend hommage aux gardes-frontières qui défendent chèrement la RDA. Mais certains artistes décident de dénoncer cette frontière de béton et de barbelés qui les enferme et les étouffe, au risque de se faire emprisonner. Des œuvres souvent secrètes, confidentielles et cachées. Ronald Paris peint par exemple en 1962 Regenbogen über dem Marx-Engels-Platz, où les nuages noirs semblent symboliser l’oppression subie par les habitants. Plus tard, en 1989, lorsque le Mur tombe, l’artiste russe Dimitri Vrubel peint en sept jours la photo d’un baiser devenu célèbre sur 15 mètres carrés. Celui de Brejnev et Honecker, Le baiser de l’amitié. Aujourd’hui, il est devenu l’un des lieux touristiques incontournables de Berlin.

  • Musique

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Berlin-Ouest, espace créatif bouillonnant, accueille pendant les années 1970-1980, une scène artistique dense. Iggy Pop, Bowie entre autres, vivent des années créatives en Allemagne de l’Ouest. Au 155 de la Hauptstrasse, Schöneberg, David Bowie tente de se désintoxiquer et d'oublier la drogue de ces dernières années à Los Angeles, ville qu’il vient de fuir. Ces moments berlinois sont fertiles. Le chanteur britannique s’impose un rythme de vie pour trouver l’inspiration. "J’ai découvert que je devais me mettre dans certaines situations pour produire des écrits raisonnablement bons", explique David Bowie, "c’est toujours la même chose quand j’arrive dans un pays. Je me mets dans une situation dangereuse, émotionnellement, mentalement ou physiquement. À Berlin, ça a donné ça : vivre une vie spartiate pour une personne comme moi et me forcer à vivre selon les restrictions de cette ville".

En 1977, dans la salle d’enregistrement du Hansa Studio, David Bowie est inspiré. Le Mur de Berlin se dessine derrière la fenêtre d’où il chante. Un couple s’embrasse sous les miradors. La chanson Heroes est née. Dans une interview à Classic Rock, bien plus tard, David Bowie explique qu’il s’agissait en fait de son producteur, Tony Visconti et sa petite amie. Les deux amants se retrouvent à l’ombre du mur. 

Debout au pied du mur, Et les fusils tirant au-dessus de nos têtes, Et nous nous embrassions comme si rien ne pouvait arriver, Et la honte était de l’autre côté" (Heroes)

À sa sortie, le titre ne connaît pas un grand succès au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Mais dix ans plus tard, en 1987, Heroes est propulsé dans une autre dimension. David Bowie participe au Concert for Berlin (6 au 8 juin) sur la Platz der Republik. Un festival qui se déroule dans le cadre des 750 ans de Berlin. Cette année-là, de chaque côté du Mur, c’est la concurrence des célébrations. Le chanteur se rappelle en 2003 de cet événement avec beaucoup d’émotion

Je n’oublierais jamais, c’est l’une des représentations les plus émouvantes que j'aie jamais faite. J’étais en larmes. Ils avaient monté la scène contre le Mur lui-même. Le Mur de Berlin était notre décor. On avait entendu dire que les Berlinois de l’Est pourraient peut-être nous entendre de loin, mais on n’avait pas réalisé à quel point ils seraient nombreux. Ils étaient des milliers de l’autre côté du Mur. C’était comme un double concert coupé en deux par le Mur. On les entendait acclamer et chanter depuis l’autre côté. Maintenant encore, rien que d'en parler, j’ai la gorge nouée. Je n’avais jamais fait quelque chose comme ça dans ma vie, et je ne le referai jamais. 

Heroes devient un hymne à la liberté. 

Selon le journaliste allemand Tobias Ruther, ce concert a été le point de départ des manifestations qui allaient conduire à la chute du Mur : "Ce mois de juin à Berlin-Est, quelques-uns des héros qui feront chuter le Mur de Berlin ont émergé. Ils ont la chanson de David Bowie sur les lèvres", écrit-il.

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Pour aller plus loin…

Heroes et la performance de David Bowie ne précipitent évidemment pas à eux-seuls la chute du Mur de Berlin. D’autres chansons symbolisent cette période, notamment " Berlin, Berlin, dein Herz kennt keine Mauern" ("Berlin, Berlin, ton cœur ne connaît aucun mur") de John.F und die Gropiuslerchen. Cette chanson est très populaire parmi les manifestants de l’Ouest, rapporte le Guardian. En 1989, le Mur s’effondre et David Hasselhoff, acteur phare de la série Alerte à Malibu reprend "Looking for freedom", qui devient l’un des hymnes de la chute du Mur. Le titre est en tête des hit-parades allemands cette année-là ( la vidéo vaut vraiment le détour). 

Parmi les images de cette journée historique résonnent également les notes d’un musicien de génie : Mstislav Rostropovitch. Dès qu’il apprend à la radio la nouvelle, le violoncelliste part à Berlin et joue pour l’Histoire au milieu des ruines. Pour lui, raconte sa fille, c’était une "façon de réunir ses deux vies", celle qu’il a vécue à l’Est jusqu’à 48 ans et celle qu’elle a vécue après à l’Ouest, "pour beaucoup de monde, cela représente aussi un espoir de retour chez eux". La meilleure façon de le montrer c’est avec le violoncelle, "car tout le monde comprend la musique". 

Quelques mois plus tard, Marius Müller-Westernhagen chante "Freiheit" (Liberté) un hommage à la réunification des deux Allemagne, "tous ceux qui rêvent de liberté ne devraient pas arrêter de faire la fête/ Devraient aussi danser sur les tombes/Liberté, liberté/C’est la seule chose qui compte". Dans les années suivantes, beaucoup de groupes, comme U2, viendront à Berlin, qu’ils considèrent comme une source de renouvellement culturel.

  • Cinéma

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La Vie des autres, réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, est sorti en 2006. Ce n’est pas un film sur le Mur, mais sur le monde qui existe derrière. Un film d’espionnage sur la Stasi, le service de renseignement de RDA. Dans les années 80, Gerd Wiesler, capitaine de la Stasi, a pour ordre d’espionner l'auteur de pièces à succès Georg Dreyman et sa compagne, l'actrice Christa-Maria Sieland. Il devient fasciné par ce couple et il se perd peu à peu entre sa vision idéaliste du régime de RDA et la réalité. Un dilemme se pose également à Georg Dreyman, l’artiste : collaborer ou se trouver dans l’impossibilité d’exercer son art ? 

C’est un film politique, mais pas seulement pour son réalisateur, Florian Henckel von Donnersmarck :

Ce n’est pas un film politique, mais un thriller, un mélodrame, un film d’amour qui se déroule en Allemagne de l’Est dans un système totalitariste. Nous le décrivons de façon authentique. (…) Avant de commencer à écrire, j'ai effectué beaucoup de recherches, j’ai rencontré des membres de la Stasi et des victimes pour obtenir une image complète des deux côtés de l'histoire. C'est une fiction, pas un documentaire.

Le réalisateur a effectivement passé quatre ans à fouiller les archives et interroger les experts. Il a écouté pendant des heures et des heures les témoignages des victimes et des bourreaux, " un jour j’entendais quelqu’un me dire comment la Stasi avait brisé son esprit et le lendemain, j’écoutais la personne qui lui avait fait subir ça". Un travail approfondi qui brouille parfois la fiction et la réalité, "une fiction dans un contexte de réalité peut parfois être plus vraie qu’un documentaire basé sur des faits réels", admet Florian Henckel von Donnersmarck.

On peut comparer mon travail de recherches à un jury lors d’un procès. J’ai écouté toutes les parties, l’accusation et la défense. Et au bout d’un moment, j’avais entendu tellement d’histoires que j’ai pu me faire un avis et en faire un film. Le documentaire est plus facile et plus rapide à faire. On tient la caméra, quelqu’un nous dit quelque chose et c’est vrai. Dans un film, on mélange à la fiction mais au final, cela contient un esprit de vérité" (le réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck).

Dans ce film, Donnersmarck fait appel à ses souvenirs d’enfants, lorsqu’il passait la frontière entre l’Ouest et l’Est, "cela m'intriguait et m'amusait de ressentir la même peur que les adultes. Et d'ailleurs, ils avaient vraiment peur : lorsqu'ils passaient la frontière pour aller voir leurs amis d'Allemagne de l'Est, mes parents voyaient bien qu'on nous regardait parce qu'on venait de l'Ouest. Les enfants ont un sixième sens quand il s'agit de capter les émotions. Je crois que si je n'avais pas vécu cela, je n'aurais pas su comment aborder un tel sujet". 

La puissance de l’interprétation des acteurs réside aussi dans le fait qu’ils ont, pour une partie d’entre eux, vécu en RDA et ont eux-mêmes été espionnés par la Stasi. Ils ont amené leur expérience personnelle. Notamment, Ulrich Mühe, qui joue le capitaine de la Stasi. Dans la vraie vie, l’acteur a été l’un des premiers à regarder le passé en face. Après la chute du Mur, il a très rapidement demandé à la Stasi les documents que le service de renseignement avait sur lui. Un travail sur lui-même qui l’a beaucoup aidé pour le tournage.

La Vie des autres a reçu onze prix, dont un Oscar et un César en 2007. Florian Henckel von Donnersmarck l’a tourné en partie dans l’ancien QG de la Stasi (dont la salle des archives, une première), aujourd’hui transformé en musée.

Pour aller plus loin…

L’incontournable chef d’œuvre de Wim Wenders de 1987, Les Ailes du désir, où le Mur de Berlin est presque un personnage. "Je veux faire un film sur Berlin, c’est un lieu historique de la vérité", explique le célèbre réalisateur allemand. Un film poétique, des images oniriques d’anges qui contemplent les mortels et se mêlent à eux. 

Plus drôle, Goodbye Lenin, sorti en 2003. Une comédie loufoque sur la chute du Mur aux multiples récompenses. Le film a remporté dix prix en Allemagne et un César. Le réalisateur, Wolfgang Becker, raconte avec humour ce choc de l’Histoire. Le succès du film est immédiat, dès sa sortie. Pourtant, il a mis beaucoup de temps à se faire. Le scénario était prêt en 1992, mais ce n’était pas le bon moment. "Il faut une dizaine d’années pour prendre de la distance et rire d’un événement qui vous concerne", explique Wolfgang Becker, "deux-trois ans après la réunification, tout le monde en avait marre de ce sujet. Après une courte période d’euphorie, il y a eu beaucoup de frustration. Les gens ont découvert que cela avait coûté des milliards et des milliards, ce qui était très mauvais pour l’économie de l’Allemagne de l’Est. Quand vous allumiez la télé ou la radio, il n’y avait que ça. Alors, quand vous alliez au cinéma, vous vouliez voir autre chose, loin de ce sujet". 

Autre histoire inspirée par le Mur, cette fois basée sur des faits réels, celle du film Le Tunnel, de Roland Suso Richter, sorti en 2001. Il relate l’épopée d’un ancien champion de natation est-allemand, Hasso Herschel, coincé à l’Ouest, qui réunit une équipe pour construire un tunnel sous le Mur et devient passeur. Dans ce film, "tout est rigoureusement conforme à la réalité, sauf la fusillade", raconte Hasso Herschel lui-même. Ce tunnel est devenu célèbre dès 1962. Pour faire financer sa construction, des membres de l’équipe d’Hasso ont contacté la chaîne américaine NBC et ont négocié l’exclusivité des images avec la fuite. NBC les a diffusées en octobre 1962

Enfin, Sonnenallee, l’histoire de quêtes éperdues d’adolescents de RDA dans les années 70. Le réalisateur Leander Haussman cherche à donner un regard comique sur l’Allemagne de l’Est dans cette rue, coupée en deux par le Mur.

  • Littérature
Peter Schneider a écrit son livre en 1982, lorsqu'il vivait à Berlin Ouest
Peter Schneider a écrit son livre en 1982, lorsqu'il vivait à Berlin Ouest
© Radio France

Le sauteur de mur (éd. Grasset) de Peter Schneider écrit en 1982. Il est traduit dans une quinzaine de langues. C’est une "chronique d’investigation", selon l’auteur qui vivait à l’époque à Berlin-Ouest. À plusieurs reprises, il fait des visites à l’Est et rencontre des anonymes dont il décide de faire le portrait. Mais ce n’est pas simplement un récit, c’est une analyse de l’Allemagne coupée en deux, une psychanalyse de Berlin, "ville siamoise" où d’étranges frères jumeaux parlent la même langue mais seulement en apparence. Chacun parle en fait "la langue de son Etat", note la préface. Et cette question de Peter Schneider en 1989 : "Comment allons-nous exister sans l’ennemi" ?

Extrait : 

"À l’Ouest, sur le plan de la ville, c’est tout juste si on aperçoit le mur. Seul, un délicat ruban rayé de rose divise la ville. Sur le plan de Berlin-Est, le monde s’arrête au mur. Au-delà de la ligne de démarcation, bordée de noir, épaisse d’un doigt, que la légende désigne comme 'frontière nationale', commence la géographie. (...) Là où je prétends habiter, aucune rue n’est indiquée, aucune place, pas de station de métro. Seules des taches jaunes et non bâties, aérées de quelques oasis vertes."

Pour aller plus loin…

La Tour d’Uwe Tellkamp (éd. Grasset). Rédigé en 2008 par un chirurgien devenu écrivain, ce livre raconte les sept dernières années de la RDA. Une chronique, une fresque, comme un arrêt sur image d’une Allemagne oubliée, au crépuscule de son Est. 

En 1963, Christa Wolf écrit Der Geteilt himmel, Le ciel partagé (éd. Stock). L’ouvrage connait un succès à l’Est comme à l’Ouest. En 2011, le roman paraît dans une nouvelle traduction et change de titre pour devenir Le Ciel divisé. 

Ma vie de l’autre côté du mur, Wolf Biermann (éd. Calmann Lévy). Best-seller en Allemagne du chanteur très populaire outre-Rhin qui a sorti une autobiographie en 2016, traduit en 2019 en français.

Checkpoint Charlie, cartes postales (éd. Les quatre chemins). Un petit ouvrage historique publié en 2008 qui regroupe une quarantaine d’images de 1945 à 1990, avec à chaque fois, une courte contextualisation. Des premières briques posées à la chute du Mur, en passant par le désarroi, la curiosité et la joie des Berlinois.

Plus léger, l’ouvrage Berlin sous la Baltique (éd. Phébus). Un Berlin différent, dépeint en 1990 par Hugo Hamilton. Dans les années 80, deux Irlandais qui vivent à Berlin-Ouest tombent amoureux. Leur amour grandit au milieu des marginaux de la ville qui tentent d’inventer le cosmopolitisme de demain.