Les tiques font bondir le nombre de méningites

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SuisseLes tiques font bondir le nombre de méningites

Le nombre de cas de méningites est particulièrement élevé en 2019. Les piqûres de tiques en sont la cause.

Keystone

Au moins 251 cas de méningo-encéphalites verno-estivales (FSME) causés par des tiques ont été enregistrés en Suisse de janvier à fin octobre. Il s'agit de la troisième valeur la plus élevée enregistrée depuis l'an 2000, selon l'Office fédéral de la santé publique.

Depuis 2000, entre 52 et 356 cas ont été déclarés pendant cette période, écrit l'OFSP dans son bulletin publié lundi. Le record a été atteint l'an dernier, la deuxième valeur la plus élevée a été enregistrée en 2017.

Le nombre mensuel de cas de FSME évolue pendant la saison chaude par vagues et illustre le caractère saisonnier de cette épidémie. Il fluctue considérablement en cours de saison et d'une saison à l'autre, précise l'OFSP.

Les estimations sont en revanche dans la moyenne pluriannuelle en ce qui concerne le nombre de consultations pour des piqûres de tiques ou des cas de borréliose. De janvier à fin octobre, on estime à 18'000 le nombre de consultations médicales pour une piqûre de tique et à 9300 celui des cas de borréliose aiguë.

Réseau de médecins

En raison de leur fréquence, l'OFSP recense les cas de piqûres de tiques et de borréliose (également appelée maladie de Lyme) dans le système de déclaration Sentinella. Ce système est constitué d'un réseau de médecins de premier recours qui déclarent chaque semaine leurs observations à l'OFSP sur une base volontaire.

Le système comptabilise non pas le nombre de cas, mais le nombre de consultations médicales à la suite d'une piqûre de tique et de borréliose. Les données sont extrapolées pour l'ensemble du pays. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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