La triste fin de Zafar, le dauphin qui cherchait la compagnie des hommes

Le dauphin Zafar avec Marie-Christine Thébaud, éthologue, à Port Manec’h, dans le Morbihan, en septembre 2017.

Le dauphin Zafar avec Marie-Christine Thébaud, éthologue, à Port Manec’h, dans le Morbihan, en septembre 2017. DOMINIQUE RATINEAU

Alors que Bruxelles impose à la France de protéger ses dauphins, une association fait du bruit pour que l’un d’entre eux, tué pendant le confinement, fasse figure de symbole pour son espèce menacée.

Dans le « monde d’après », la France vient d’être rappelée à l’ordre par la Commission européenne, avec l’Espagne et la Suède, pour non-assistance à dauphins en danger. Les trois pays « n’ont pas pris de mesures suffisantes pour surveiller les captures accessoires dans leurs eaux et par leurs flottes », a expliqué l’exécutif européen dans un communiqué publié le 2 juillet. Il se trouve que cette décision tombe peu de temps après la mort d’un dauphin ambassadeur bien connu des Bretons : Zafar, pêché par accident, retrouvé mort sur une plage des Pays-Bas pendant le confinement.

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Pour mettre fin à l’« hécatombe de dauphins » déplorée par Sea Shepherd, l’ONG de protection des mers à l’origine de la procédure, Paris, Madrid et Stockholm doivent proposer dans les trois mois une solution. Leur inaction entraînerait la saisine de la Cour de Justice européenne.

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