Dans sa rubrique Graphic Details, l’hebdomadaire britannique The Economist traite de l’actualité économique à l’aide d’infographies. Son édition du 28 juillet, titrée “Douleurs capitales”, fait la lumière sur la dégradation mondiale du capital naturel, soit la valeur des terres, forêts, ressources en minéraux et combustibles fossiles.
La richesse du monde est de plus en plus liée aux activités humaines et de moins en moins aux ressources naturelles, les secondes étant détruites par les premières. Le capital naturel mondial s’élevait à plus de 77 milliards d’euros en 2014, soit 11 000 euros par personne, selon le “Rapport sur la richesse globale des Nations unies”. Les ressources naturelles ne sont pas toutes renouvelables. Et de 1990 à 2014, le stock de capital naturel par personne a diminué dans 128 des 140 pays évalués.
Grande institution de la presse britannique, The Economist, fondé en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s’intéressent à l’actualité internationale. Ouvertement libéral, il défend généralement le libre-échange, la mondialisation, l’immigration et le libéralisme culturel. Il est imprimé dans six pays, et 85 % de ses ventes se font à l’extérieur du Royaume-Uni.
Aucun des articles n’est signé : une tradition de longue date que l’hebdomadaire soutient par l’idée que “la personnalité et la voix collective comptent plus que l’identité individuelle des journalistes”.
Sur le site de The Economist, outre les principaux articles du journal, on trouve d’excellents dossiers thématiques et géographiques faits par The Economist Intelligence Unit, ainsi que des contenus multimédias, des blogs et le calendrier des conférences organisées par le journal à travers le monde. En prime : la mise à jour régulière des principaux cours de la Bourse.
La couverture du magazine peut varier selon les éditions (Royaume-Uni, Europe, Amérique du Nord, Asie), mais le contenu est le même ; au Royaume-Uni, cependant, quelques pages supplémentaires traitent de l’actualité nationale.
The Economist appartient pour 43,4 % à la famille italienne Agnelli, le reste du capital étant réparti entre de grandes familles britanniques (Cadbury, Rothschild, Schroders…) et des membres de la rédaction.