Quand Le Monde me fait marrer pour la journée de visibilité lesbienne

C’est la journée de la visibilité lesbienne, des politiques sont mobilisés (1) et c’est bien, mais je n’aurais jamais pensé que cela me ferait rire.

« La « joie » et le « soulagement » des féministes qui se « découvrent » lesbiennes ». En lisant ce titre d’un article du Monde (2), publié pour l’occasion, j’ai explosé de rire. En lisant l’article, j’ai pensé que notre époque était absolument délirante. Pourquoi ?

Je suis lesbienne, ni fière ni heureuse de l’être, je le suis, et pour rien au monde ne voudrais changer. C’est une évidence pour moi comme pour mon entourage et je crois bien que ça a toujours été comme ça à partir du moment où je l’ai compris, j’avais alors une vingtaine d’années. Le truc c’est que ça ne date pas de la semaine dernière puisque j’ai eu vingt ans quelques années avant que ne soit dépénalisée l’homosexualité en 1981 ! Quand je lis les réactions des femmes interviewées dans l’article, je m’étonne, c’est tout juste si elles ne me donnent pas l’impression de sortir de la clandestinité !  Mais enfin, nous sommes en 2021, grâce aux luttes des militant.es du mouvement de libération homosexuelle, il y a quarante ans nous pouvions déjà vivre notre homosexualité au grand jour et pourtant, on ne peut pas dire qu’à l’époque, on croulait sous les modèles ! D’ailleurs, on s’en fichait des modèles, on voulait réinventer le monde. A l’époque il n’était pas question de fierté identitaire mais de lutte contre les discriminations et les violences, de droits et de libertés. Ces histoires de fierté identitaire, dans tous les domaines, sont décidément bien ridicules.  

« La joie et le soulagement des féministes qui se découvrent lesbiennes «.  C’est tout de même sidérant ! Les féministes hétérosexuelles ou bisexuelles, vous avez compris ce qu’il vous reste à faire, suicidez-vous ou faites un effort, devenez lesbienne  ! Je peux à peine écrire tellement je rigole …

D’ailleurs, des féministes dans les années 70/80 nous ont déjà fait ce coup-là. Une sorte de phénomène de mode qui a traversé un temps le mouvement, il fallait avoir eu son expérience lesbienne et si ça fonctionnait, c’était tout bénéfice : autrement plus facile de vivre son engagement féministe sans être impliquée dans une relation de couple avec un homme et devoir affronter quelques contradictions dans le secret de l’intimité. D’où le fameux slogan, le privé est politique. Affichée et repérable si l’on peut dire, je me souviens bien de cette époque où il me fallait plus souvent qu’à mon tour, décliner de charmantes propositions. Mais pas toujours hein ! Le truc c’est que quelques années plus tard, j’en ai recroisé en couple hétérosexuel. Pour elles, c’était une agréable récréation,  mais moins facile, surtout à l’époque, pour élever des enfants, alors … Dans tous les cas, si l’orientation sexuelle peut en effet être plus fluide qu’on ne le pense, tout le monde ne change pas d’orientation sexuelle comme de chemise. D’autres sont devenues lesbiennes, parce qu’il peut aussi suffire d’aimer, une fois, et d’oser se révéler à soi-même et aux autres. Moralité, selon moi, éviter les généralités, se décrisper et voir comment les choses évoluent.

Revenons à notre actualité. Des décennies déjà qu’à longueur de productions culturelles en tous genres : films, séries TV, littérature, peinture, théâtre, danse, télé-réalité, reportages … nous avons accès à des histoires d’amour et représentations homosexuelles, lesbiennes comprises. Alors, je bloque quand je lis qu’il n’y aurait pas de représentations ni de modèles lesbiens. On rigole là ! En outre, depuis au moins trente ans, des gays et des lesbiennes font leur coming out ; en lisant l’article on se demande un peu à quoi ça a servi ! Et d’ailleurs, est-ce si utile d’avoir des modèles ? Et l’imagination, et être soi, simplement soi-même, non ? Et d’ailleurs, qui peut croire que les hétérosexuels disposent de représentations et modèles hétérosexuels si formidables et que les reproduire est la garantie du bonheur ? Tout le monde doit inventer et réinventer son chemin.

Alors c’est vrai, la contrainte à l’hétérosexualité n’est pas une vue de l’esprit et nos cultures patriarcales sont habiles à conditionner et contingenter nos imaginaires amoureux, tout est prévu, des histoires pour enfant jusqu’à l’organisation de la société pour promouvoir l’hétérosexualité et en particulier la mise à disposition des femmes, de leur corps et de leur vie, dans la sexualité et la reproduction. Et puis, c’est plus gratifiant socialement de se conformer aux schémas hétérosexuels, confort, sécurité, reconnaissance, tout est plus simple, surtout pour les femmes. Une moindre prise de risque en sorte. C’est également vrai, les lesbiennes sont beaucoup moins représentées et valorisées que les gays, mais aussi beaucoup moins affichées ; ce n’est guère surprenant, on imagine mal comment pourrait être vendeur d’être femme et lesbienne dans une société qui par bien des aspects reste patriarcale. Mais personne ne peut nier l’évolution considérable de ces cinquante dernières années, et bon sang un peu de détermination et de courage ne ferait pas de mal, depuis le temps que l’homosexualité existe, c’est bon, en 2021, en France, on ne va pas distribuer des médailles non plus ! Je ne nie pas la lesbophobie, mais en être encore à parler de révélation et de modèle ne va pas aider à banaliser l’affaire.

En outre,  les gays et les lesbiennes ne sont parfois pas moins conformistes, le mariage pour tous et l’homoparentalité après tout, qu’apportent-ils de si différent de la norme ?  Ce qui m’étonne encore le plus c’est la croyance que le lesbianisme serait une sorte de sésame pour le bonheur. N’est-ce pas la qualité d’une relation entre deux personnes qui fait son intérêt ? Être lesbienne n’est pas un passe porte bonheur, vivre une relation avec une autre femme non plus. Il y a des lesbiennes formidables, mais d’autres sont imbuvables, stupides, vulgaires, violentes, manipulatrices, … mais si ! Il n’y a pas tant que ça de génie en fait, il faut toujours une belle alchimie et intelligence pour une histoire d’amour réussie et aucune femme ne change d’orientation sexuelle pour régler des problèmes de couple hétérosexuel, seulement parce qu’elle est attirée par une autre femme, en tombe amoureuse … Elle peut aussi n’aimer que cette femme-là et ne pas devenir lesbienne pour autant, tout est possible, tout existe. Quant au besoin de déconstruire les rapports sexuels et de séduction, il reste entier dans les relations lesbiennes aussi.  

Je voudrais bien savoir en quoi une féministe hétérosexuelle, serait moins investie et efficace dans son engagement féministe pour lutter contre les discriminations et les violences sexistes ? C’est certain, la domination masculine imprègne la société et il est impossible que des féministes hétérosexuelles n’aient pas à gérer ses effets, même subtils, dans leur vie intime, mais quand elles confrontent des contradictions, des hommes avancent vers l’égalité. Et je serais bien plus encline à faire confiance à une féministe hétérosexuelle qu’à une lesbienne qui se compromet dans des impasses intersectionnelles avec des groupes qui prônent le relativisme culturel, le racialisme ou défendent le sytème prostitueur ou encore des trans activistes qui pourtant menacent les droits des femmes.

L’identité assenée comme un mantra, érigée en dogme, avec des slogans brandis pour se rassurer, peine à convaincre, à me convaincre. Pour cette journée de la visibilité lesbienne, je dirais qu’être féministe et lesbienne, c’est peut-être bien une chance, mais surtout, c’est l’envie et le besoin d’être soi, de s’assumer pour être bien avec soi et les autres. Ce n’est surtout pas une quête identitaire et c’est pourtant politique.

Christine Le Doaré

(2) L’article du Monde

La « joie » et le « soulagement » des féministes qui se « découvrent » lesbiennes

Cécile Bouanchaud

« Solange, Edith et Noémie étaient en couple avec des hommes il y a encore quelques mois. Leur prise de distance vis-à-vis de l’hétérosexualité est survenue en même temps que leur cheminement féministe.

Au milieu du cortège du 8-Mars, sa silhouette élancée la distingue. Laure brandit un écriteau parsemé de paillettes : « Pénis partout, jouissance nulle part ». L’an dernier, à la manifestation pour les droits des femmes, la professeure des écoles de 36 ans n’avait pas de pancarte. L’année écoulée a fini d’alimenter une misandrie longtemps tue. Au point de renoncer aux hommes ? « Je suis en plein questionnement », reconnaît Laure, évoquant « le lesbianisme comme une réponse politique au modèle pesant de l’hétérosexualité ».

Autour d’elle, de nombreuses femmes se tiennent la main, s’enlacent et s’embrassent. Dans la foule, des centaines de slogans font écho au sien : « Délivrez-nous du mâle », « Engagez-vous dans le Gouinistan », « Ras les boobs de ce monde de couilles », « Nos désirs font désordre », « Visibilité lesbienne ». « De plus en plus de jeunes femmes assument leur lesbianisme, c’est très frappant », constate en marge du rassemblement Alice Coffin, militante lesbienne, élue écologiste au Conseil de Paris. En attestent les manifestantes qui viennent la remercier pour son essai Le Génie lesbien (Grasset, 2020), lequel a suscité la controverse en septembre.

L’année 2020 a constitué une charnière pour la représentation des personnes lesbiennes dans la sphère publique. D’Adèle Haenel quittant les Césars pour dénoncer le couronnement de Roman Polanski, soutenue dans une tribune au vitriol par Virginie Despentes, au coming out de la chanteuse Angèle, elles ont marqué l’actualité et parfois fait basculer les esprits. « Faire son coming out, pour une personnalité, c’est crier “je suis lesbienne” pour que d’autres, moins connues, puissent assumer leur identité dans la rue, leur famille, leur sphère professionnelle », écrit Alice Coffin dans son livre, confiant être « passée à côté de dix ans de sa vie » faute de représentations lesbiennes auxquelles s’identifier.

« Des signes »

Mais s’assumer lesbienne procède bien souvent d’un long cheminement. Surtout lorsque l’on grandit dans un milieu où l’hétérosexualité est la norme. « En Haute-Savoie, d’où je viens, il n’y avait aucune représentation de couple LGBT », se souvient Noémie Gmür, 30 ans. « Le lesbianisme est un impensé, ça n’existe pas, c’est rendu invisible », renchérit Edith*, 30 ans, militante au sein de l’association Osez le féminisme, qui publie lundi 26 avril – journée de la visibilité lesbienne – Naissance lesbiennes, un recueil de témoignages sur le sujet.

Toutes deux se souviennent d’une adolescence où les autres jeunes filles étaient évoquées autour d’elles comme des rivales plutôt que comme de potentielles amantes. « Dès le plus jeune âge, l’attention que les hommes portaient sur nous définissait notre valeur. Plus on avait de regards, plus on était valorisées », ajoute Edith, décrivant « un système qui conduit automatiquement à l’hétérosexualité ». Sans compter les moqueries, voire la stigmatisation, à un âge où l’on cherche avant tout à s’intégrer.

Leur vie a pourtant été jalonnée de « signaux » venant souligner une attirance ineffable ou la possibilité d’une autre intimité. Avec le recul, elles repensent aujourd’hui à cette amitié fusionnelle ou à ces baisers fugaces en soirée. « C’était diffus, il y avait des signes, mais je ne les percevais pas », se souvient Solange, 35 ans, mère d’une petite fille. Longtemps, elles ont étouffé ces présages. « Répondre au modèle hétérosexuel comprend des avantages dont il est difficile de se départir, notamment un certain confort matériel », résume Juliet Drouar, militant non binaire, qui a créé en 2018 le festival Sortir de l’hétérosexualité.

Quand survient le déclic ? Pour Edith, « il n’y a pas eu d’avant-après ». « Je ne découvrais pas mon désir pour les femmes », précise la juriste, qui est « sortie de l’hétérocaptivité » quelques mois après s’être engagée chez Osez le féminisme. Personne non binaire, assigné femme à la naissance et dont le genre ne correspond pas à son identité, Max* a, pour sa part, quitté son compagnon deux mois après avoir rejoint le collectif Collages féminicides Paris. Celui qui se genre avec les pronoms « il » ou « iel » évoque aujourd’hui « le décalage fou » qui s’était créé avec son amoureux de l’époque, avec qui il vivait depuis deux ans.

A l’inverse, « une connexion évidente », « un lien invisible », « une sororité puissante » lient les militantes. « J’ai rencontré des personnes qui m’ont ouvert un espace pour me sentir libre, me définir comme je le souhaite, en sortant des dynamiques hétéronormées », se réjouit Solange, militante au sein de Nous toutes.

« Un vécu partagé » guide aussi bien souvent cette évolution : en 2018, 99 % des personnes condamnées pour violences sexuelles étaient des hommes, selon les derniers chiffres communiqués par le secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes. « Connaître ces chiffres oblige à se repositionner dans notre rapport aux hommes, pointe Solange. Nos problèmes ne sont pas des problématiques individuelles, mais le résultat de constructions sociales et de rapports de domination. »

En plaçant au cœur de ses revendications la question de l’intime et des violences faites aux femmes, le mouvement féministe actuel – dont #metoo est l’une des émanations – a redonné de la vigueur au lesbianisme politique. « Les forces se combinent et permettent à de nombreuses femmes de s’assumer lesbiennes », s’enthousiasme Alice Coffin, qui évoque une plus grande visibilité du militantisme lesbien, notamment à travers le collectif Oui oui oui, lequel milite pour la PMA pour toutes, ou encore la Conférence européenne lesbienne.

« Il y a tout à inventer »

« A un moment, on se sent prête », résume Noémie Gmür. C’est une rencontre qui lui a ouvert le champ des possibles. « J’ai senti que j’allais tomber amoureuse, je ne voulais pas passer à côté de cette histoire », confie celle qui a lancé le podcast « Entre eux deux », « pour interroger nos relations intimes ».

« Joie », « libération », « soulagement », sont autant de termes employés pour décrire leur coming out. « Je n’ai pas abandonné les hommes dans le sacrifice et la tristesse, c’est un choix joyeux », insiste Max, qui se définit comme « gouine ». « Je me suis dit “j’arrête de persister dans des relations qui ne me rendent pas heureux”. »

En s’assumant lesbiennes, ces féministes se disent plus en phase avec leur identité profonde. Meilleure communication, rééquilibrage du travail domestique et de la charge émotionnelle – ce soin apporté au couple et au bien-être de l’autre : entre femmes, un sentiment d’évidence leur est apparu. « Avec une femme ou une personne non binaire, il y a une connexion extrêmement forte, jamais je n’aurai pu avoir ce niveau de compréhension et d’empathie avec un homme cisgenre », estime Max.

« Une question de déconstruction »

Devenir lesbienne a bien souvent provoqué chez les féministes une redéfinition de leurs rapports intimes, de la séduction aux relations sexuelles. « C’est une révolution, il y a tout à inventer, on n’a pas de modèle, alors tous les horizons sont possibles », se réjouit Max. Si les militants et les militantes reconnaissent qu’« on ne crée pas un désir sur une conviction militante », la sexualité est à leurs yeux une construction sociale : « Ce qui a été construit peut-être déconstruit », lance malicieusement Juliet Drouar.

« Chez les hétéros, il y a cette idée qu’un couple qui fonctionne, c’est un couple qui fait l’amour », regrette le militant, qui a depuis appris à « respecter sa temporalité ». Edith, elle, se sent libérée de l’injonction à la performance sexuelle qu’elle ressentait en relation hétérosexuelle, « où tout est tourné vers le plaisir masculin ». « Je ressentais une pression de performer, d’être sexy, d’être séduisante, tout cela a volé en éclats avec le lesbianisme et avec le féminisme », commente la jeune femme, qui dit ne plus se sentir « objectivée ».

Mais, pour les militantes interviewées, il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur les féministes hétérosexuelles. Et franchir le Rubicon ne règle pas tout. « Le fait d’être lesbienne ne solutionne pas les relations intimes, il s’agit avant tout d’une question de déconstruction », abonde Noémie, 29 ans, qui confie avoir vécu une relation dysfonctionnelle avec une femme. « L’hétéronormativité est partout, c’est une dynamique qui touche les hétérosexuels, mais aussi les personnes LGBT », souligne la journaliste Camille Regache dans un des épisodes de son podcast.

« Etre une féministe bien déconstruite, ce n’est pas forcément devenir lesbienne, mais c’est avoir conscience que la femme est une construction sexiste », renchérit Juliet Drouar. Sortir de l’hétérosexualité, c’est aussi s’exposer à la lesbophobie et à la difficulté de fonder une famille, alors que la loi de bioéthique n’a toujours pas été adoptée en France. Pas de quoi arrêter la réalisatrice Olympe de G. qui, « fatiguée par vingt ans de relations hétérosexuelles », a, quant à elle, commencé, en mars dernier, « une grève de l’hétérosexualité », rappelant que le projet fondateur du lesbianisme … « 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/25/la-joie-et-le-soulagement-des-feministes-qui-se-decouvrent-lesbiennes_6077968_3224.html?fbclid=IwAR3LJ_3GWSEbGwdU80Ke7ADInCBaF-O9kRh2cu6_UPoG2xf4bwUkla8k13g

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8 Réponses to “Quand Le Monde me fait marrer pour la journée de visibilité lesbienne”


  1. 1 Yvan Lebreton 26/04/2021 à 18:37

    J’ai plaisir à vous lire, et me tenir en compagnie de votre pensée intelligente !

  2. 2 CorinneMerle 26/04/2021 à 18:38

    Merci et surtout on continue à rire !!!!!

  3. 5 Joséphine Lanesem 26/04/2021 à 23:35

    Merci pour votre intelligence et la joie qu’elle dispense !

  4. 7 Christine Bou 27/04/2021 à 11:33

    ouf ! comme il est rafraichissant de te lire et de rire avec toi, Christine !!!
    Plus sérieusement, je crois que tous ces égarements sont le signe d’une immense absence de connaissance de ce qui les a précédées – et que tu rappelle excellemment. Il est navrant de constater l’arrogance et la vacuité de ces ignorantes, qui croient avoir découvert l’eau chaude… Le drame étant qu’en plus elles se fourvoient dans des voies identitaires dangereuses, séparatistes et indéfendables.
    Ton avant dernier paragraphe,  » Et je serais bien plus encline à faire confiance à une féministe hétérosexuelle qu’à une lesbienne qui se compromet dans des impasses intersectionnelles avec des groupes qui prônent le relativisme culturel, le racialisme ou défendent le système prostituteur ou encore des trans activistes qui pourtant menacent les droits des femmes.  » est l’exact reflet de ce que je ressens et regrette tant actuellement. Vive l’universel, à bas l’identitaire !
    Toute mon amitié,
    Christine Bouchara
    J’ai boycotté cette manif (« PMA gratuite et remboursée pour toutes », non, non et non !), j’ai rejoint 20.000 citoyen-ne-s indignés au Trocadéro où j’ai eu le sentiment d’être utile sur un sujet d’une tout autre consistance.


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