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Clac ! Criiiic ! Le vieux fourgon cabossé de François Cerbonney fend le silence religieux qui enveloppe Saint-Léonard. Comme tous les jours, le frêle berger de 44 ans réveille le hameau qui borde la baie du Mont-Saint-Michel. Il se gare devant la bergerie, laisse le moteur allumé et traverse l'allée centrale recouverte de paille. Les 350 brebis bêlent à tue-tête. Il saisit une corde, la noue à un bastaing, y passe son cou et se pend. Son épouse, arrivée quelques minutes plus tard, lui sauve la vie in extremis.
Ce 31 mars 2015, on ne verra pas François Cerbonney mener son troupeau dans la grand-rue, bâton à la main, jusque dans le pré qui fait face à l'îlot rocheux. Dans le village, le ballet strident des pompiers et gendarmes annonce le pire. Un peu plus tôt dans la journée, l'éleveur a...
Olivier Pérou/Le Point (x4)
Une petite cabane en bois peu visible met en émoi ces gens mais une éolienne de 100 mètres ne les gêne pas et ils osent se regarder dans une glace sans rougir de honte ?
Mais je me "tue" à vous dire que les écolos le sont d'opérette, ils ne connaissent rien à la NATURE, surtout leurs meneurs qui ne sont que des grandes gueules avec un égo démesuré pour arriver au pouvoir !
C'est le travail de l'homme qui a façonné nos paysages et font ce patrimoine, ce que semble oublier ces écolos autoproclamés ; au Mt St Michel, comme dans nos montagnes ou nos forêts. Je suis en zone natura 2000 et chez nous, justement, il est demandé à un berger d'amener son troupeau tous les ans, pour l'équilibre du site. L'agriculture est un métier très ingrats 7 jours sur 7, et inutile d'en rajouter une couche surtout venant d'une partie de la population qui vie du salariat, si ce n'est d'emploies protégés... Le respect du travail et de ceux qui prennent des risques pour celui-ci.