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« Un raté complet. » Les animateurs du hashtag #SaccageParis ont fait part de leur colère après la restauration jugée ratée d’un banc historique qu’ils avaient offert à la Mairie de Paris, en mai 2021, rapporte BFMTV, mercredi 7 juillet. Comme promis par l’Hôtel de Ville, ce banc signé Gabriel Davioud, architecte du mobilier urbain de Paris sous le Second Empire, peut désormais être observé à l’entrée du pavillon de l’Arsenal.
Et force est de constater que le résultat ne plaît pas aux Parisiens de #SaccageParis, un collectif qui dénonce depuis le printemps 2021 la destruction du patrimoine de la capitale, ou encore l’aménagement de l’espace public. C’est dans ce contexte que le banc a été offert, « pour que la beauté de Paris soit préservée ». « Ils ont saccagé le banc, notre banc… ! Et pourtant, pour une fois ils étaient bien intentionnés », tempêtent-ils sur Twitter. Des critiques ont notamment fusé quant aux planches choisies « façon aire de pique-nique ».
Ils ont saccagé le banc, notre banc...!
— JDSE (@JCQDSE) July 7, 2021
Et pourtant pour une fois ils étaient bien intentionnés.
La Ville de Paris a restauré le banc Davioud offert par les Parisiens de #saccageparis, exposé dans l'entrée de l'exposition sur l'esthétique de Paris à l'Arsenal...
(Suite ⤵️) pic.twitter.com/CDIuQnpu0L
« Tout ce que fait @Paris est “provisoire” : ni fait ni à faire »
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris a toutefois indiqué sur le réseau social que les planches étaient provisoires. Une justification fortement critiquée : « Tout ce que fait @Paris est “provisoire” : ni fait ni à faire », ont ainsi renchéri les Parisiens outragés.À LIRE AUSSI #SaccageParis : le nouveau cri de ralliement Un début de restauration de mauvais augure pour la Mairie, qui a lancé en début de semaine un plan pour « une nouvelle esthétique parisienne », prévoyant la rénovation du mobilier historique de la capitale.
Il est évidemment tout à fait normal, quand on "restaure" un meuble, d'en faire d'abord une restauration "provisoire" avant de défaire ce qu'on vient de faire, payé par le contribuable, pour le remplacer par une restauration "définitive", pour laquelle le contribuable paiera une deuxième fois... N'est-il pas ?
Mentir aux citoyens devrait être pénalement condamnable, et cette restauration "provisoire" devrait être financée par les seuls élus qui se permettent d'arnaquer ainsi les Parisiens.
Quand cessera cette impunité toxique pour notre démocratie ?
L’incompétence de l’équipe de Mme Hidalgo n’en finira pas de nous surprendre… Encore un gâchis d’argent, car le travail est à refaire.
Une diarrhée de mots sous une
constipation d'idées !
Parole paroles belles paroles !... Ouf !