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Les forces françaises ont tué Abou Walid Al-Sahraoui, chef de l'EI au Grand Sahara

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé jihadiste État islamique au Grand Sahara, a été tué lors d'une frappe de la force Barkhane. Emmanuel Macron, qui n'offre pas plus de détails, salue "un nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel".

Un soldat français de l'opération Barkhane à Tombouctou (Mali), le 9 septembre 2021.
Un soldat français de l'opération Barkhane à Tombouctou (Mali), le 9 septembre 2021. © Maimouna Moro, AFP
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Pour l'État islamique au Grand Sahara (EIGS), c'est un coup dur. Pour Emmanuel Macron, "il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel".

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé jihadiste EIGS, a été neutralisé ("tué", selon l'Élysée) par l'armée française, a annoncé le président de la République sur Twitter, dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 septembre, sans livrer davantage de détails. 

Le chef de l'EIGS "est mort à la suite d'une frappe de la force Barkhane", a précisé la ministre française des Armées, Florence Parly, en saluant également sur Twitter "un coup décisif contre ce groupe terroriste". 

L'EIGS avait été désigné comme "ennemi prioritaire" au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020. Déjà en juin et en juillet, l'armée française avait tué plusieurs cadres de haut rang du groupe, dans le cadre de sa stratégie de cibler les chefs et les cadres des organisations jihadistes.

Plusieurs cadres de l'EIGS tués

Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, qui avait annoncé en mai 2015 son allégeance à l'organisation de l'État islamique, fut membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Il était le chef historique de la lutte jihadiste et de la branche de l'organisation État islamique au Sahel, considéré comme l'auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

L'organisation avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017. Le 9 août 2020, au Niger, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui avait personnellement ordonné l'assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.  Cette attaque contre des jeunes engagés dans l'humanitaire avait suscité une vive émotion en France et au Niger, classé ensuite en zone rouge, soit "formellement déconseillée", à l'exception de la capitale Niamey, par le ministère français des Affaires étrangères.

Après plus de huit ans d'engagement important, Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l'opération antijihadiste Barkhane au profit d'un dispositif resserré, recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l'accompagnement au combat des armées locales, autour d'une alliance internationale associant des Européens.

"La Nation pense ce soir à tous ses héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane, aux familles endeuillées, à tous ses blessés. Leur sacrifice n'est pas vain. Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat", a ajouté le chef de l'État dans un autre tweet.

Avec AFP et Reuters

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